Publié dans Société

Ligne Ambohidratrimo-Vasacoss - La nouvelle coopérative poursuit ses activités

Publié le jeudi, 08 février 2024

Les activités de la ligne D de la coopérative Fanantenana, reliant Vasacoss et Ambohidratrimo sont maintenues,  a indiqué hier la Commune urbaine d’Ambohidratrimo, malgré la menace brandie par l’ancienne coopérative desservant cet axe. En effet, la nouvelle coopérative a commencé à relier ces deux localités depuis le 5 février dernier. Une situation qui n’a pas plu aux transporteurs au niveau de la ligne D, rassemblant deux anciennes coopératives. Par conséquent, ils ont fait une grève pour manifester leur mécontentement, hier. Ils ont suspendu le transport des voyageurs. D'après eux, ils revendiquent la suspension de cette nouvelle coopérative. Une décision qui a engendré la colère des usagers ainsi que les autorités locales. « Nous sommes fermes quant à cette décision et ne comptons pas revenir sur notre décision », soutient un responsable au niveau de la Commune d’Ambohidratrimo.

Quant à la population, elle soutient la décision prise au niveau de ladite Commune d’Ambohidratrimo, puisque ces transporteurs ont dicté leurs lois depuis des années et ont dominé le marché. « Actuellement, ils ont peur de la concurrence à cause de la gabegie. Ces transporteurs ne font que bon leur semble dans cet axe, entre autres des tarifs doublés,  des demi-tours à mi-chemin, le transfert des passagers ou encore les insultes. Nous avons dû les tolérer puisque nous n’avons pas eu le choix », se plaint Ravaka, une mère de famille habitant à Ambohidratrimo et qui travaille à Analakely.

En rappel, malgré le fait que cette ligne ait été considérée comme pilote dans la Capitale, les plaintes des usagers augmentent de jour en jour. Cependant, des GPS ont été placés sur les véhicules et le contrôle routier a été renforcé. Et malheureusement, toutes ces mesures n’ont pas résolu la gabegie qui règne sur cette ligne. Ces véhicules ont toujours pu échapper au contrôle.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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