Publié dans Société

Naufrage d'un canot à Mananjary - 5 personnes portées disparues

Publié le vendredi, 09 février 2024

Un canot à moteur a échoué en mer à Ambohitsara-Est, dans le District de Mananjary, hier vers 11h. Malgré le mauvais temps, 14 personnes sont montées à bord de ce type de navire. 5 passagers sont encore portés disparus, tandis que les 8 autres sont sains et saufs. Jusqu'à hier vers 19h, au moment où le  directeur général du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Général Elack Olivier Andriankaja a effectué ce rapport, aucun de ces 5 passagers n’a été encore retrouvé et la recherche continue. Face à cette catastrophe, il sollicite la population de suivre à la lettre les instructions émanant des autorités locales afin d'éviter une situation similaire.

Dans la Capitale, l’effondrement d’une maison à Ambohidratrimo a engendré un décès. Face à ce drame, le directeur général du BNGRC encourage les familles qui vivent dans une zone menacée par la montée des eaux, un risque d’éboulement ou d’effondrement de quitter les lieux et de se réfugier ailleurs jusqu'à ce que les menaces soient écartées. « Les gens concernés ne devraient pas se faire du souci au sujet des sites d’hébergement puisque l'Etat s’est déjà préparé. Le seul problème, c’est que nous ne pouvons pas connaître tous les faits qui se produisent dans la Capitale et ses environs. Mais il vous suffit de contacter les chefs Fokontany ou encore le Comité local de secours qui effectueront ensuite un rapport au niveau de leur hiérarchie respective, puis le BNGRC », soutient-il. Cependant, ces personnes déplacées ne devraient pas s’attendre à une aide de l’Etat puisqu’elles ne sont pas encore considérées comme des sinistrés. D’ailleurs, elles peuvent encore travailler et poursuivre leurs activités quotidiennes. D’un autre côté, tout le monde peut consulter le Corps de la protection civile ou les sapeurs-pompiers en vue de la démolition d’une maison qui présente un danger pour le public.

 

Anatra R.

Fil infos

  • Fausses informations - La RFI invitée à inspecter MS Academy
  • Conjoncture - Pronostic vital engagé ?
  • Conjoncture - Le nom du nouveau Premier ministre attendu ce jour !                               
  • Mouvement  du 25 septembre 2O25 - L’Alaotra-Mangoro dans l’expectative                                             
  • Manifestations de la Gen-Z - Les journalistes victimes de grenades lacrymogènes
  • ACTU-BREVES
  • Emeutes à Madagascar - Le Gouvernement rejette le bilan de 22 morts avancé par l'OHCHR
  • Président Andry Rajoelina - - Dissolution du gouvernement - Pas de troisième mandat - Reconnaissance d'erreurs
  • Sécurité urbaine - Le couvre-feu assoupli
  • Président Andry Rajoelina - « Dirigez votre colère vers moi »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

A bout portant

AutoDiff