Publié dans Société

Kidnapping d'un Indien - La victime retrouvée pieds et poings liés

Publié le vendredi, 09 février 2024

Enlevé par des inconnus, mardi soir dernier, alors qu'il était avec son chauffeur dans son 4x4, une Kia Sorento sur la Rocade d'Andohatapenaka, un résident Indien assez âgé fut finalement relâché après quelques heures de séquestration et moyennant paiement de rançon, selon une source. Nous y reviendrons encore. Ainsi, l'otage, dont l'identité reste inconnue, fut alors retrouvé dans une clairière d'Ambohidava, dans la Commune d'Ambatolampy Tsimahafotsy, mercredi dernier. Ce sont deux jeunes, qui allaient regagner leur foyer, qui l'ont retrouvé en premier à cet endroit et ils ont informé les responsables de ladite localité, vers 20h ce mercredi-là.

Les ravisseurs l'ont alors laissé seul dans le noir en T-shirt léger, en le baillonnant et le ligotant dans une position particulièrement inconfortable. Un témoin a affirmé avoir vu un 4x4 blanc l'y déposer.

Transporté dans sa propre voiture

Bien qu'aucun autre complément d'information n'ait été fourni pour expliquer ou décrire la scène du kidnapping proprement dit sur cette voie rapide qui passe près du Maki à Andohatapenaka, il existe toutefois une certitude. Les ravisseurs de l'Indien se sont engouffrés dans cette Suv Kia Sorento avant de prendre la direction de la sortie nord de la Capitale.

En cours de route, les bandits, une foisarrivés en vue d'Andranotapahina, ont relâché le chauffeur. 

Quant à l'otage Indien, ils l'ont emmené avec eux, toujours dans son propre 4x4, non sans qu'ils n'aient contacté ses proches pour la rançon. De source officieuse, les ravisseurs auraient exigé 200 millions ariary. "Mais la famille n'aurait versé que 12 millions ariary. Les ravisseurs ont alors relâché l'otage. D'autant plus qu'ils ont réalisé que la Gendarmerie n'allait pas les lâcher. Aussi, ils ont préféré remettre l'otage en liberté", explique une source.

Pour l'heure, aucune confirmation n'a fuité, du moins côté Forces de l'ordre. Seule, l'unité de Gendarmerie de Talatamaty a affirmé avoir immobilisé et saisi la Kia de la victime, en attendant que l'enquête ne soit ficelée. "La balle est dans le camp de la brigade criminelle Anosy. De notre côté, nous n'avons que récupérer la victime à cet endroit-là d'Ambohidava", explique pour sa part une source au niveau de la brigade d'Antehiroka. Enfin, la famille de la victime se mure encore dans un silence de cathédrale face à cette situation. L'enquête suit son cours.

 

Franck R.

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Editorial

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    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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