Publié dans Société

Bateau de croisière à Maurice - Aucun cas de choléra détecté

Publié le lundi, 26 février 2024

Un grand soulagement pour les membres de l’équipage et les passagers à bord du bateau de croisière dénommé Norwegian Dawn. Hier, le ministère mauricien de la Santé et du Bien-être a annoncé qu’aucun cas de choléra n’a été détecté à bord de ce navire. Par conséquent, la mise en quarantaine est déjà levée, le paquebot ayant suivi sa trajectoire et a pu faire une escale à Port-Louis (Maurice). Les passagers malades ont été atteints de gastro-entérite, indique-t-on.

Ce paquebot de croisière de la compagnie Norwegian Cruise Line devait accoster à La Réunion, ce vendredi dernier. Cependant, quelques passagers ont présenté des symptômes de gastro-entérite et les services de la Préfecture de La Réunion et l’Agence régionale de la santé ont jugé la situation sanitaire insatisfaisante pour que le navire débarque sur son territoire. Désormais, les 2.000 passagers pourront quitter le bateau et seront remplacés par 2.279 nouveaux croisiéristes. Ces derniers séjournent encore à l’île Maurice. Les anciens passagers leur succéderont avant de reprendre l’avion en direction de l’Europe.

En rappel, plusieurs personnes ont été malades à bord du navire de croisière Norwegian Dawn. Ils avaient les mêmes symptômes de la diarrhée. Sur ce, des cas de choléra ont été suspectés et le bateau a été bloqué au large de Port-Louis, à l’île Maurice, depuis samedi dernier. En effet, les autorités réunionnaises ont interdit l'entrée de ce bateau dans son port à cause de cette suspicion d’épidémie. En partance de Cape Town, en Afrique du Sud, le bateau a effectué une escale à Nosy Be. Puis, il est parti du port d'Antsiranana le jeudi 22 février et est arrivé au large de Maurice, samedi. 2.125 passagers de différentes nationalités ainsi que 1.025 membres d'équipage se trouvaient à son bord. Le Gouvernement mauricien a dépêché des médecins sur place pour effectuer des tests et prélèvements sanguins. Cette affaire est donc close.

 

Anatra R.

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff