Publié dans Société

Tentative de meurtre et viol sur enfant mineur
 - Dawilly risque la perpétuité et la castration

Publié le mercredi, 06 mars 2024


Déféré au Parquet d'Anosy, hier matin, avant qu'il ne soit passé au juge d'instruction, Dawilly, ce receveur de taxi-be pointé du doigt du viol atroce de la petite Harena (6 ans) à Imerimandroso Imerintsiatosika, a été finalement placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy, toujours dans l'après-midi d'hier.
En attendant qu'il soit prochainement jugé, on peut dire que Dawilly risque gros : soit une peine de travaux forcés à perpétuité l'attend pour tentative de meurtre, ou encore une peine similaire mais assortie d'une castration chirurgicale. C'est du moins ce qu'a fait savoir la procureure du tribunal de première instance d'Antananarivo, en l'occurrence Me Narindra Navalona Rakotoniaina.
Pour un bref rappel des faits, le suspect, afin d'appâter la victime innocente, a feint de l'envoyer acheter des cigarettes. Au retour de la fillette, il l'avait emmenée de force et séquestre dans une vieille bâtisse où il l'avait surtout brutalisée avant d'abuser d'elle. "Dawilly a reconnu les faits", explique la procureure. Le concerné s'est comporté de façon la plus inhumaine avec la petite victime. Il lui avait donné des coups de poing, l'a griffée et on a même trouvé des traces de morsure dans la région buccale de l'enfant. Quant aux ravages laissés par les agressions sexuelles sur l'enfant, ils sont terribles : son sexe et son tube digestif se seraient fusionnés tant l'agression était violente.
Eu égard à ces atrocités et surtout l'intransigeance de la maman de Harena, rejetant toute tentative d'un règlement à l'amiable de l'affaire, on peut dire que Dawilly n'aura aucune chance d'une possible clémence de la justice.


Franck R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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