Publié dans Société

Endométriose - Témoignage d'une combattante

Publié le jeudi, 07 mars 2024



« Ensemble, plus forte que l’endométriose ». La Journée mondiale contre l'endométriose est célébrée tous les 7 mars. Une maladie taboue qui touche de nombreuses femmes et filles. Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, Narindrasoa, une jeune fille âgée d’une trentaine d'années et qui souffre de l’endométriose, partage son témoignage sur les éventuels impacts dévastateurs de maladie sur la vie d’une femme.
« Aujourd’hui, je veux partager avec vous mon parcours avec l’endométriose que je combat de toutes mes forces. Cette maladie méconnue et incomprise a été un compagnon douloureux dans ma vie. Il s’agit d’une maladie incurable, laquelle pourrait affecter tous les aspects de la vie quotidienne, allant du travail aux relations personnelles, en passant par la santé mentale. Dans ces moments sombres, j’ai ressenti l’amour de Dieu m’envelopper, me donnant la force et l’espoir. De plus, le soutien indéfectible de ma famille et de mes amis a été une lumière dans l’obscurité. Leur affection inconditionnelle, leurs mots d’encouragement et leur présence constante ont été mes piliers, me soutenant à travers les hauts et les bas dans cette bataille de longue haleine ».
Cette femme a déjà subi trois opérations chirurgicales. « Chaque fois, au terme d’une intervention chirurgicale, j’ai toujours espéré que ce serait la dernière, et que je pourrais enfin trouver un soulagement durable. Mais l’endométriose est une adversaire coriace qui ne se laisse pas vaincre si facilement. Malgré tout, je refuse de me laisser abattre. Je suis déterminée à continuer ce combat, à chercher des traitements et des solutions qui pourraient m’apporter un soulagement, aussi petit soit-il. Les femmes atteintes d’endométriose ont besoin de plus de compréhension et davantage de soutien psychologique. Elles sollicitent également le Corps médical afin que ce dernier consacre plus de budget pour rechercher l’origine exacte de cette maladie », conclut-elle.
Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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