Publié dans Société

Meurtre d’un conducteur de taxi-moto - Les 2 auteurs présumés à Tsiafahy

Publié le dimanche, 10 mars 2024


Actuellement, les deux présumés assassins d’un conducteur de taxi-moto se trouvent derrière les barreaux, précisément à Tsiafahy, et ce, grâce à la Gendarmerie.  Depuis lundi, la semaine dernière, on n’a plus retrouvé la victime et sa moto. Mais au bout de 4 jours d’une recherche active et une plainte contre X par ses proches auprès de la brigade d’Itaosy, les efforts de la Gendarmerie ont été finalement couronnés de succès. Le corps sans vie du conducteur fut retrouvé dans les buissons, à dix mille lieux de l’endroit où sa moto a été repérée à Tsarasaotra- Soavimasoandro. En effet, le cadavre du malheureux a été repéré dans les environs de Mahitsy, mercredi dernier. 
Les enquêteurs ont réussi à obtenir la traçabilité du porté disparu, qui avait été malheureusement assassiné pour sa moto.  Mais comment les Forces de l’ordre ont-elles pu,  par la suite,   parvenir jusque sur  la trace du deux-roues ?  En effet, s’appuyant sur l’aide du système de guidage GPS, qui s’avère en réalité un outil précieux, la piste a conduit les gendarmes jusque dans un parking sis à Tsarasaotra- Soavimasoandro, aux environs de 22h, lundi dernier. C’est là que la moto qui fut utilisée comme taxi-moto par la victime, fut retrouvée. Là, le gardien des lieux a informé les éléments des Forces que deux hommes, des inconnus ont envisagé d’y récupérer le deux-roues, une routière, tôt le lendemain de cela. Cette imprudence des deux suspects allait faciliter le travail des gendarmes. Car au moment indiqué où les premiers étaient censés venir y chercher la moto, les gendarmes, qui étaient déjà embusqués à l’endroit, les y ont cueillis sur- le- champ et presque sans problème.
Clients habituels
Dire que les présumés meurtriers du conducteur de ce taxi-moto sont ses propres clients habituels, du moins selon la Gendarmerie. Le hic dans l’affaire, c’est que le deux-roues que ces bandits ont convoité, n’ appartient pas à la victime, qui ne faisait que louer. Durant l’enquête, les suspects ont fini par avouer qu’ils ont frappé la victime à la tête avec une bouteille de bière. L’un d’eux avait un big-boss sur lui, au moment de son arrestation. Cet horrible assassinat s’est produit l’autre dimanche, au cours de la semaine dernière.
De son côté, le propriétaire de la moto, lui aussi, s’inquiétait vivement en ne voyant pas son locataire lui remettre la moto, comme ce dernier a l’habitude de le faire tous les soirs. Et surtout,  son portable ne faisait que sonner toujours librement. Ce qui a choqué le plus les proches de la victime, c’est que cette dernière, une fois qu’elle était arrivée à Mahitsy, a pu encore joindre ses proches au téléphone. Et le motocycliste leur avait même envoyé la photo de l’endroit où ils, c’est-à-dire ses clients assassins, se trouvaient. Or, quelques moments après, le motard a commencé à ne plus être joignable. D’où la décision de ses proches d’agir finalement.
Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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