Publié dans Société

Prison d’Antsirabe - Plus de 600 détenus en attente de jugement

Publié le vendredi, 20 octobre 2023
Prison d’Antsirabe - Plus de 600 détenus en attente de jugement Crédit photo : ministère de la Justice

1.397 prisonniers dont 1.237 hommes, 93 femmes et 67 mineurs, sont actuellement incarcérés à la Maison centrale d'Antsirabe. Cependant, 612 détenus dont 22 mineurs n'ont pas encore été jugés. Cette réalité est malheureusement rencontrée dans l'ensemble des prisons malagasy. La ministre de la Justice a effectué une visite dans cette prison ce mercredi afin de procéder au recensement de la population carcérale. Elle a affirmé l'importance de mener à bien la procédure de jugement et a appelé à une accélération du processus. Les prisonniers qui remplissent les critères pour une éventuelle liberté provisoire doivent également être considérés.
La visite de la ministre n'était pas que symbolique. Cette dernière a également profité de cette occasion pour fournir des produits d'hygiène, des vivres, des vêtements ainsi que des matériels agricoles et des machines à coudre aux détenus. Pour le ministère, cette dotation est un moyen de montrer le respect des droits humains envers les prisonniers. Toutefois, si cette initiative est louable, il reste urgent d'agir pour améliorer les conditions de détention dans les prisons malgaches. En somme, la situation est préoccupante pour les personnes qui attendent leur jugement. Si la visite de la ministre de la Justice montre l'intérêt du Gouvernement pour améliorer les conditions de vie des détenus, il est également important d'agir pour garantir une justice rapide et équitable. Des réformes sont nécessaires pour assurer le respect des droits de l'Homme et améliorer la situation des prisons malgaches.
Importance de la réintégration sociale
La prison, en collaboration avec des acteurs de la réadaptation mentale et sociale, prend en charge les jeunes détenus. Cette initiative inclut des services tels que l'alimentation, les vêtements, ainsi que des formations en systèmes en et électronique. Certains parmi ces jeunes détenus ont réussi leur examen officiel comme le baccalauréat ou le CEPE. La formation professionnelle s'est avérée nécessaire, car plusieurs d’entre eux ont rapidement trouvé un emploi après leur réinsertion. De plus, une attention particulière est accordée aux jeunes déjà libérés mais toujours sous surveillance. Cette démarche favorise la réhabilitation des jeunes détenus en vue de leur réintégration dans la société.
Carinah M.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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