La semaine et le week-end derniers, l'on signalait le détournement de 207 millions ariary au niveau de deux agences de la Paositra Malagasy dans les localités d'Andriamena et de Fandriana. A l'index, deux receveurs qui ont d'ailleurs fait l’objet d'une arrestation au cours de la même période.
A commencer par le cas survenu à Andriamena. Vendredi dernier, un inspecteur de la poste a fait un contrôle inopiné de la comptabilité au niveau de l'agence locale de la Paositra Malagasy. C'était dans ces circonstances que le trou qui s'élèverait à 200 millions ariary fut décelé. Du coup, la poste, par le truchement de son inspecteur, a porté plainte auprès de l'unité de la Gendarmerie à Andriamena. Le commandant de ladite unité a alors ordonné l'arrestation du receveur de la Paositra mis en cause.
Hier, le suspect a été entendu au Parquet du Tpi d'Ambatondrazaka. "Aux dernières nouvelles, le tribunal a décidé de saisir le Pôle anti-corruption (PAC) d'Antananarivo. Sauf changement imprévu, ils seraient sur le point de préparer le transfert du suspect vers la Capitale", explique cette source auprès de la Gendarmerie à Andriamena.
Concernant cette fois le cas de Fandriana, l'autre receveur en cause est également le chef d'agence. Il est soupçonné d'avoir détourné 7, 22 millions ariary des caisses de sa propre agence. Comme son collègue d'Andriamena, le fonctionnaire en cause de Fandriana ne s'est pas attendu à un contrôle inopiné des comptes, mardi de la semaine dernière au niveau de l'agence qu'il dirige. Là aussi, la Paositra Malagasy a porté plainte contre son employé. "L'inspecteur de la Paositra a alors décelé un déficit de 7,22 millions ariary. Plus tard, lors de son audition à la Gendarmerie, le suspect a reconnu s'être servi de ces deniers publics", confie le commandant de brigade de Gendarmerie de Fandriana.
Depuis lors, ce dernier a décidé de placer le suspect en garde à vue à la brigade en attendant son déferrement prévu au Parquet du tribunal de première instance d''Ambositra, ce jour, selon toujours l'information. Affaire à suivre.
Franck R.