Publié dans Société

Ambodivonkely-Ambohimanarina - Une adolescente violée et assassinée

Publié le mardi, 19 mars 2024

Le comble de la violence sans nom ! Vers les premières heures de la matinée hier, le corps sans vie de la jeune Volatiana (15 ans) domiciliée à Ampitatafika, a été retrouvé dans une impasse à Ambodivonkely, quartier d'Ambohimanarina. La victime fut une livreuse de caca pigeon, selon une information, de pistache, selon la Police. Au moment où les témoins ont fait cette découverte macabre, la victime était couchée sur le dos sur de l'herbe, les jambes écartelées, ses affaires éparpillées autour d'elle. A un constat, il n'y a aucun doute : l'adolescente avait été violée avant qu'on ne l'ait assassinée. "Du sang s'échappait notamment de sa partie intime", précise notamment une source. "Et qu'il n'y aurait un seul agresseur, mais plutôt plusieurs", a affirmé cette fois-ci une source policière.

Mais qu'est- ce qui s'était passé avant qu'on ne retrouve l'adolescente morte ? De source policière, Volatiana qui habitait chez sa cousine, a quitté la maison très tôt le matin, précisément à 3h du matin. Direction : la gare routière Maki à Andohatapenaka. C'est là qu'elle était prévue vendre ses produits. "C'est là que la victime a fait ses mauvaises rencontres, c'est à dire en cours de chemin", continue encore la Police. Mais pourquoi avait- elle été par la suite retrouvée à Ambodivonkely, qui se trouve à dix mille lieues d'Andohatapenaka ? "La victime a tenté de fuir à travers ce long chemin désert qu'est le bassin du canal d’Andriantany et qui débouche plus à l'Est à Ambodivonkely, là où ses agresseurs l'auraient finalement attrapée", renchérit la Police. Hier soir, la dépouille de l'adolescente avait été autopsiée à la morgue de l'HJRA à Ampefiloha. L'enquête est entre les mains de la Brigade criminelle ou BC alors que c'est le commissariat du 6e Arrondissement qui a fait le constat.

La victime vient de la localité d'Analalava à Ambatotsipihina, dans le nord d'Antsirabe, Région du Vakinankaratra. "C'était un enfant tranquille qui n’a pas encore un petit ami à notre connaissance. Je crois que ma fille est maintenant entre les mains des anges", croit savoir le père de la victime. Le chef de famille et son épouse sont venus spécialement dans la Capitale pour les funérailles. Malgré tout, beaucoup s'interrogent de la responsabilité de ceux qui emploient ou envoient cette jeune fille dehors et en pleine nuit pour le travail. La balle est dans le camp de la Police, qui déclare n'avoir pas encore pu identifier les suspects dans l'affaire. 

 

Franck R.

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Editorial

  • Souvenir douloureux
    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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