Publié dans Société

Coups et blessures volontaires - Un Portugais recalé à l’Aéroport international d’Ivato

Publié le mercredi, 20 mars 2024


La semaine dernière, un Portugais en partance pour la France a été refoulé par la Police nationale à l’Aéroport international Ivato. Suite à un renseignement obtenu par les Forces de l’ordre une enquête à l’endroit de ce touriste portugais est pendante auprès de la Police nationale d’Antsiranana.
 C’est dans cette ville du Nord où celui-ci a résidé durant son séjour avec sa compagne malagasy que le Portugais aurait donné des coups et blessures volontaires à un sexagénaire malagasy. Ce dernier se trouvait même dans le coma pendant au moins deux jours avant de déposer plainte contre son agresseur au Parquet de la localité. Le dossier transmis à qui de droit,  mais l’affaire trainait ou plutôt des mains l’auraient délibérément retardé  pour des raisons obscures. En effet, c’est seulement la semaine dernière que le plaignant a bénéficié d’une audition suite à sa plainte pour agression tandis que le supposé agresseur filait en douce vers la Capitale pour s’envoler à l’extérieur. Il n’a jamais été inquiété entre le  jour du dépôt de la plainte contre lui et son départ d’Antsiranana pour prendre  le vol international à Antananarivo. Une situation bizarre dans la mesure où en pareil cas, l’agresseur serait auditionné et selon l’appréciation des enquêteurs, la garde à vue pourrait être demandée avant le déferrement au Parquet. Mais  aucune de ces étapes n’a été effectuée.
C’est encore les proches de la victime, craignant une fuite de l’agresseur, qui ont avisé la Police nationale de la Capitale sur l’affaire pendante à Antsiranana. D’où son interdiction de sortie du territoire déclarée à l’Aéroport d’Ivato. Le lendemain, il a été escorté par des membres des Forces de l’ordre à destination d’Antsiranana où il a subi sa première enquête.
L’affaire aurait dû être présentée devant le Parquet, hier, mais reportée pour aujourd’hui.
La Rédaction

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Editorial

  • Souvenir douloureux
    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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