Publié dans Société

Détournement à la Paositra Malagasy - Le receveur d'Andriamena jeté à Antanimora

Publié le jeudi, 21 mars 2024

Le détournement d'une somme de 207 millions d’ariary dans deux agences de la Paositra Malagasy, celles d'Andriamena et de Fandriana, a marqué les esprits, la semaine dernière. Hier, après que le sort de son homologue et non moins chef d'agence à Fandriana ait été fixé, suivi de l'incarcération provisoire du concerné, c'était au tour du receveur mis en cause de la Poste malagasy à Andriamena, de répondre de ses actes, cette fois-ci devant le Parquet du Pôle anti-corruption ou PAC d'Antananarivo. 

Il est soupçonné d'avoir détourné 200 millions d’ariary de la caisse de l'agence située à Andriamena. Tard dans la soirée d’hier, le PAC l'a fait finalement placer sous mandat de dépôt à la Maison centrale d'Antanimora, dans la Capitale, selon une source auprès de la Gendarmerie d'Andriamena.

Mais avant que l'affaire ne soit arrivée à ce stade, le suspect avait d'abord été auditionné mardi dernier par le Parquet du Tribunal de première instance (TPI) d'Ambatondrazaka. 

Ce n'était seulement qu'hier qu'il a pu finalement rejoindre la Capitale, et ce, sous une bonne escorte pour son audition au Pôle anti-corruption des 67 Ha.

Mais revenons aux circonstances ayant conduit à l'arrestation de ce receveur. Vendredi dernier, un inspecteur de la Poste a fait un contrôle inopiné de la comptabilité au niveau de son agence régionale. C'était dans ces circonstances que le trou qui s'élèverait à 200 millions d’ariary fut décelé. Du coup, la Paositra Malagasy, par le truchement de son inspecteur, a porté plainte auprès de l'unité de la Gendarmerie à Andriamena. Le commandant de ladite unité a ainsi ordonné l'arrestation du receveur de la Poste mis en cause.

Rappelons que parallèlement à cela, le chef d'agence et non moins receveur de la poste en cause à Fandriana, avait été, lui aussi déféré au Parquet d'Ambositra, donc quelques jours avant son homologue d'Andriamena. Accusé d'avoir détourné 7 millions d’ariary de la caisse de l'agence postale qui est sous sa responsabilité, l'homme, qui a avoué de s'être servi de ces deniers publics, fut pour sa part placé sous mandat de dépôt à la Maison centrale d'Ambositra.

 

Franck R.

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Editorial

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    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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