Publié dans Société

Antsirabe et fête pascale - Trois suspects cherchent à diffuser 18 millions Ar de faux billets

Publié le mercredi, 27 mars 2024

Coup de filet du service régional de la police judiciaire de la DSRP Vakinankaratra, en matière de lutte contre la circulation et diffusion de faux billets, le 25 mars dernier. En effet, trois suspects furent d'abord arrêtés par ce service de police. L'un d'eux, le plus âgé vient de la Capitale tandis que les deux autres sont ses complices demeurant à Antsirabe. Les Forces de l'ordre les ont alors surpris avec la somme de 18 millions ariary, dont les coupures sont toutes fausses.

D'après la Police, les trois faussaires auraient envisagé de revendre leurs faux billets, donc les faire circuler à Antsirabe, le week-end de pâques prochain.

Quant aux circonstances de ce coup de filet, on peut dire que le plan de la Police - pour piéger les suspects - a roulé comme sur des rails. Tout a commencé par la collaboration d'un informateur. Ce dernier a parlé à la Police sur les funestes projets et agissements des contrefacteurs.

La Police a alors demandé à son informateur de l'aider encore, histoire d'appâter les faussaires à la recherche d'acheteurs. Cela a facilité le travail des enquêteurs qui ont proposé à leur collaborateur de feindre de jouer le rôle de client intéressé par le sale projet des contrefacteurs. Rendez-vous fut alors fixé près de la gare à Antsirabe. Et c'était dans ces circonstances que la Police a débarqué par surprise sur les lieux, prenant ainsi au dépourvu les trois suspects qui ont espéré voir la transaction se dérouler sans anicroche. De source policière, il s'agit d'un véritable réseau basé à Antananarivo. Actuellement, le cerveau est activement recherché. Et, les trois suspects seront bientôt déférés.

 

Franck R.

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Editorial

  • En pis !
    On s’attend au pire. La pluie tarde à tomber. Pour des raisons qui échappent au commun des mortels, « madame » boude. Jusqu’à hier tard dans la nuit, elle n’a pu arroser les sols ici-bas ni verser ce bien trop précieux devenu si rare ces derniers temps. De mémoire d’homme, un septuagénaire, soixante-seize ans pour être précis a déclaré qu’il ne se souvient point d’avoir vécu un janvier sec du moins en ce début du premier mois de l’année. Naturellement et habituellement voire climatiquement parlant, le premier des douze de l’année, censé être la période où la pluviométrie accuse une densité la plus élevée, subit une sécheresse troublante. C’est en principe le mois le plus humide de l’année.

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