Publié dans Société

Outrage envers les représentants de la loi - Un faux lieutenant de gendarmerie déféré ce jour

Publié le mercredi, 03 avril 2024

La scène s'est produite le lundi de Pâques dernier et dans un embouteillage sur la RN2, à Ambodivoara, Fokontany d'Andranovao au niveau d'Ambohimangakely. Sur place, un individu ivre qui se qualifie de lieutenant de la gendarmerie fut arrêté pour outrage envers un officier de Gendarmerie, commandant la brigade locale et ses subalternes mais aussi pour imposture. Sauf imprévu, l'imposteur doublé d'un forcené en cause devra être déféré au Parquet d'Anosy, ce jour. Mais depuis son arrestation, il est placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de la Gendarmerie à Ambohimangakely. Les faits.

Rendu furieux à la fois par l'embouteillage et l'organisation par les Forces de l'ordre, le suspect s'en est alors pris violemment aux éléments de la Gendarmerie qui ont régulé la circulation. "Je ne savais pas d'où il était sorti. Il m'a d'abord abreuvé d'insultes. Mais la gaffe qu'il a commise était telle qu'il s'en prenait surtout à moi, non sans que ce forcené n'ait mis ma tenue en lambeaux lorsque nous voulions l'arrêter. Vraiment, son état a décuplé sa force", déclare le commandant de brigade.

Danns sa colère, le faux officier de la gendarmerie en cause, a alors lancé à l'endroit des gendarmes qu'il est lieutenant en service à Betongolo, et qu'il sera bientôt affecté à Ankadilalana pour leur donner des ordres. Au moment où les gendarmes ont voulu l'arrêter, l'imposteur a opposé la force et les a tapés avec ses poings.

Mais pourquoi le suspect pouvait-il se permettre de telles arrogances et assurance pour prendre de haut ces éléments des Forces de défense et de sécurité ? "Cet homme nous pose vraiment un problème. Bien qu'on ignore tout encore à son sujet, je soupçonne qu'on a affaire à un individu qui serait au service, sinon le domestique d'un quelconque membre des Forces", ne pouvait s'empêcher de noter notre interlocuteur.

 

Franck R.

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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