Publié dans Société

Gestion des catastrophes naturelles - Le BNGRC doté d’un serveur informatique

Publié le jeudi, 04 avril 2024



La France est le premier pays ayant donné son feu vert à Madagascar afin d’accompagner la population à se relever après le passage des fortes pluies et dernièrement du cyclone Gamane, et ce, après la déclaration de l’état de sinistre national, mercredi dernier. Selon l’ambassadeur de France, Arnaud Guillois, son pays est disponible pour étudier toute demande d’aide formulée par le Gouvernement malagasy. Pour témoigner de cette assistance venant de l’Hexagone, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a été doté d’un serveur informatique. D’une valeur de 40.000 euros, soit l'équivalent de 184 millions d’ariary, ce serveur permettra à ce département de simplifier la gestion des données, ainsi que de faciliter la mise en œuvre du Centre national de coordination des opérations d’urgence. Etant donné que Madagascar est un pays vulnérable aux catastrophes naturelles et aux aléas climatiques, ce serveur augmentera la rapidité des échanges et du traitement d’informations afin d’apporter une réponse encore plus efficace à la population. Ce don entre dans le cadre de l’amélioration du service de la protection civile dans le pays. 
En parallèle avec cette cérémonie de remise de don, une signature de convention de partenariat s’est tenue entre le diplomate français et le ministre de l’intérieur, Tokely Justin. Cette coopération concerne les relations durant les trois prochaines années entre les services français, le BNGRC, le Corps de protection civile et les sapeurs-pompiers.

Le directeur général du BNGRC décoré
La Grande île est devenue une référence en Afrique quant à la gestion des risques et des catastrophes, et cela grâce aux efforts fournis par l’Etat, et plus précisément le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes. Afin de témoigner sa reconnaissance pour son action continue et son implication sans faille en matière de coopération et de sécurité civile, la France a attribué la médaille de la Défense nationale « échelon or » au Général de division Elack Olivier Andriankaja, directeur général du BNGRC.
En rappel, plus de 500.000 euros de matériels et d’engins ont été remis par la France au profit de la protection civile à Madagascar, ces quatre dernières années, outre la formation.
Cette cérémonie s’est déroulée, hier, au siège du BNGRC situé à Antanimora.
Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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