Publié dans Société

Université d’Antananarivo - Mettre fin aux pénuries d’eau

Publié le lundi, 08 avril 2024

Atteindre l’autonomie en eau potable dans les cités du campus d’Ankatso. De nombreux étudiants vivant dans les cités universitaires d'Ankatso I et II éprouvent des difficultés majeures concernant l'accès à l'eau potable, ce qui impacte directement leur parcours scolaire. En plus des défis liés aux études, le stress créé par le manque d'eau devient une préoccupation quotidienne incontournable. Les files d'attente aux bornes-fontaines se transforment en une corvée quasi quotidienne pour ces étudiants. 

« Il faut ajouter au menu du jour la file d’attente aux bornes-fontaines. Cela devient une tâche presque quotidienne et primordiale. L’eau, c’est la vie ! » a indiqué Joachim, un étudiant originaire de Vangaindrano qui habite à Ankatso II. Le plus dur, c’est que le fait d’aller chercher de l’eau dure plus longtemps que les études. « On doit se réveiller très tôt, vers 3h du matin si l’on veut avoir de l’eau dans le dortoir. Sinon, il faut faire la queue à la borne-fontaine publique ». La mise en place des infrastructures dédiées à l'approvisionnement en eau potable et au traitement des eaux usées, avec l’implication des étudiants et des enseignants de l'université d'Antananarivo, représentent une avancée cruciale pour résoudre cette problématique et améliorer le quotidien des résidants du campus.

Le projet d’autonomisation et de valorisation de l’eau va se concentrer sur la modernisation des infrastructures de l’eau de pluie et des eaux usées sur le campus. Ce programme vise non seulement à améliorer directement la vie des enseignants et des étudiants, mais également à produire un excédent d’eau utilisable pour soutenir les efforts de conservation des arbres à Antananarivo, souligne-t-on. Un partenariat vise, en outre, à construire une étude de cas exemplaire pour guider les futurs projets de réhabilitation des sites, et cela, afin de les rendre encore plus réussis. Il s'agit d'une initiative qui ne se contente pas non seulement de répondre aux besoins immédiats en matière d’infrastructures, mais vise également à promouvoir le développement durable et l’innovation dans la gestion de l’eau, selon les explications.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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