Publié dans Société

Antananarivo - Kigali - Un jumelage en vue entre les deux villes

Publié le dimanche, 07 avril 2024



Le leadership et la discipline, c’est ce qui fait de Kigali, Capitale du Rwanda, la ville la plus propre au monde. Kigali dispose d’un « plan directeur d'aménagement » qui a été mis à jour en 2020. Ledit plan de développement définit tous les aménagements de cette ville jusqu'en 2050. Il repose sur le renouvellement et l'amélioration de la politique de développement et inclut la participation active des habitants.
Durant un échange et partage d’expériences entre le maire de cette ville africaine, Samuel Dusengiyumva et le président la délégation spéciale (PDS) d'Antananarivo, Richard Ramanambitana, le premier a avancé que ses habitants ont une grande responsabilité dans le développement de la ville. A Kigali, les responsabilités entre le gouvernement et la population sont tout à fait complémentaires. Les dirigeants fournissent une organisation ou un programme et le mettent en œuvre, tandis que l’entretien revient à la population et le secteur privé. Ce leadership a un grand impact sur les habitants, les incitant ainsi à participer activement au développement de la ville.
 A l'issue de cette rencontre, le PDS de la ville d’Antananarivo est convaincu que le changement de mentalité et de comportement de la population est l'un des grands points qui assure le développement de la ville et sa propreté. Comme Kigali, Antananarivo dispose déjà d’un Code municipal d’hygiène (CMH). Afin de renforcer la coopération entre les deux villes, un jumelage entre Kigali et Antananarivo est en vue à la demande du ministère malagasy des Affaires étrangères. La rencontre entre les deux parties se poursuivra ainsi afin d'atteindre cet objectif.
La ville de Kigali compte 1,5 million d'habitants, répartis sur une superficie de 732 km2. Elle est divisée en 3 Communes, selon le plan d’urbanisme. « Il s’agit d’une Capitale verte. Les capacités de leadership des dirigeants et la volonté des habitants de participer au développement constituent la base. D’un autre côté, il est de la responsabilité des autorités municipales d’éduquer et de sensibiliser les habitants. Le leadership du Président de la République rwandais est l'un des facteurs qui contribuent au développement de son pays. Par exemple, il arrête le cortège présidentiel s'il voit des ordures entassées sur la route et les enlève lui-même », soutient le maire de Kigali.
Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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