Publié dans Société

Interventions post-cycloniques - La circulation à Ambilobe-Vohémar à rétablir jusqu’en fin de semaine !

Publié le lundi, 08 avril 2024

Une consigne du Président de la République, Andry Rajoelina. Le rétablissement à court terme de la circulation dans la partie Nord de Madagascar, perturbée par le passage du cyclone Gamane, constitue une priorité de l’Etat à travers le ministère des Travaux publics (MTP). Les techniciens, ingénieurs et responsables ministériels se sont mobilisés dès le lendemain de cette intempérie, en collaboration avec les entreprises partenaires. Pour le cas de la route nationale secondaire (RNS) 5A, reliant Ambilobe et Vohémar, la circulation sera rétablie d’ici la fin de cette semaine, à en croire le secrétaire général (SG) du ministère de tutelle, Emile Joseph Sambisolo. « Les travaux de montage du pont modulaire à Manakolana, dont l’accès a été emporté par les eaux, a débuté aujourd’hui. Cette infrastructure routière sera opérationnelle dans deux jours », a-t-il précisé hier. Les éléments du pont ont été transportés par bateau depuis Toamasina jusqu’à Vohémar, et cela en raison de l’inaccessibilité de la route. Une fois cet axe rétabli, la ville de Vohémar et celle d’Antsiranana pourront de nouveau être reliées, ce qui facilitera les échanges.

Quant au pont de Manambery, situé entre Vohémar et Sambava, la charge de transport a été limitée à 5 tonnes depuis la semaine dernière depuis que le tablier a été déplacé par le courant d’eau. La remise en place de cette infrastructure nécessite une grue pouvant supporter jusqu’à 150 tonnes, selon les informations recueillies. Des solutions sont actuellement en cours d’identification afin de rétablir la circulation de tous les véhicules, légers et poids lourds, puisse reprendre. Jusqu’ici, cette situation impacte sur la vie quotidienne des habitants, notamment avec la hausse vertigineuse de prix des produits de première nécessité…

Onze coupures sur la RN 6

Des dégâts conséquents entre Ifasy et Ambilobe. La RN 6 reliant Ambanja et Antsiranana a été dévastée par le passage de Gamane dans le Nord. Lors de son intervention sur le plateau de la chaîne nationale, le ministre des Travaux publics, à savoir le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, a informé de l’existence de 11 coupures sur une centaine de kilomètres. Trois ponts y ont été endommagés, notamment Ifasy I et II ainsi que Mahavavy. La réhabilitation immédiate de ces ouvrages d’art a été validée lors du dernier Conseil des ministres qui s’est tenu la semaine dernière. Pour les deux premiers ponts, une déviation est actuellement en cours de construction jusqu’à l’accotement où un bac sera mis en place. Ce dernier a déjà été démonté à Manambondro, sur la RNT 12 dans la partie sud-est de l’île. Pour les 8 coupures restantes, de nombreux engins de l’entreprise Colas sont mobilisés pour leur réhabilitation progressive.

Concernant le pont de Mahavavy, fortement endommagé, une solution technique a été identifiée par le ministère de tutelle. La collecte des matériels pour ce faire est en cours, en attendant que les autres travaux s’achèvent. Parmi les solutions envisagées figure la mise en place d’enrochement et de remblais depuis la chaussée jusqu’à la partie du pont coupée. A cela s’ajoute l’emprunt de la route régionale vers l’usine SIRAMA. Quoi qu’il en soit, les travaux sur la RN 6 vont durer pendant des jours, vu l’ampleur des dégâts constatés. Affaire à suivre !

 

Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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