Publié dans Société

Gestion des tickets de marché - La CUA maintient sa décision 

Publié le dimanche, 14 avril 2024

Les conseillers municipaux, Lalatiana Ravololomanana et Balita Ambinintsoa Samoela, ont entamé un procès concernant l’annulation d’une note relative à la prise en charge de la gestion de la caisse des marchés communaux auprès de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), publiée par le président de la délégation spéciale (PDS) d'Antananarivo, Ramanambintana Richard, et ce après constatation d’un grand manque dans la recette municipale.

Face à cette situation, la Municipalité d'Antananarivo a donné sa version des faits. 

« Certes, un procès relatif à la suspension de cette note s'est déroulé le jeudi 11 avril 2024 devant le Tribunal administratif. Après l’audience, le Tribunal a sorti une ordonnance pour suspendre l'exécution de cette note émise par la CUA », dixit Eric Raherinirina, directeur des affaires juridiques et contentieux au sein de la CUA. La ville d'Antananarivo est un état de droit. « Selon la loi n° 2001-025, article 66, relative à des demandes de sursis à l'exécution, le recours contre les actes émanant des autorités des Collectivités territoriales  décentralisées et de leurs établissements publics n'en suspend pas l'exécution, s'il n'en est autrement ordonné par le Tribunal à titre exceptionnel ». Ainsi, « l’article 68 avance que l'instruction de la demande de sursis à exécution est poursuivie d'extrême urgence sans qu'il y ait lieu d'attendre les observations du défendeur », ajoute-t-il. Cependant, des médias véhiculent la suspension d’exécution de cette note. Le Tribunal dispose encore de 3 jours pour informer le CUA de cette ordonnance. Cette note est valable pour les marchés sous tutelle de la Commune urbaine d’Antananarivo jusqu'à la réception de l’ordonnance du Tribunal. 

En ce qui concerne la tentative de corruption sur la collecte des tickets, le directeur du marché, Marcellin Randrianambinina, a rassuré les commerçants par rapport à la mise en vigueur d’un tarif unique, à payer au niveau des percepteurs et à travers une fiche d’abonnement disponible auprès des régisseurs assermentés. Ainsi, une seconde note a été publiée par la Société municipale de gestion digitale (SMGD). Néanmoins, aucun procès relatif à la suspension ou l'annulation de cette note, n’a été demandé.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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