Publié dans Société

Semaine des infirmiers - Des soins gratuits pour 1.500 personnes !

Publié le mardi, 16 avril 2024

Au profit des plus vulnérables. La caravane « Rodobe » des infirmiers fera le tour des 5 localités de la Région d’Atsinanana au mois de mai prochain. Ceci à l’occasion de la célébration de la Semaine des infirmiers, dont la 31ème édition aura lieu du 6 au 12 mai prochain. Comme chaque année, cet évènement se tiendra en mémoire des nobles actes accomplis par les infirmières et infirmiers au bénéfice de la société. Il se démarquera par 6 jours de soins de proximité organisés et assurés par l’Ordre national des infirmiers de Madagascar (ONIM). Cet évènement sera dirigé le président dudit Ordre, Jean Aimé Botosera Andrianarison, alias John Love. Plus de 1.500 patients en situation de précarité bénéficieront de consultations et soins gratuits dans les villes concernées. 

Au programme, il y aura entre autres des circoncisions de masse, des séances de dépistage du diabète, VIH-Sida, malnutrition, des examens de la tension artérielle,... Accompagnés de plusieurs partenaires, l’équipe de l’ONIM quittera Antananarivo le 6 mai et rejoindra Vatomandry le 8 mai avant d’atteindre Brickaville le lendemain. Toamasina accueillera la caravane le 10 mai, avant qu’elle débarque à Foulpointe le 12 mai, jour de la célébration officielle de la Journée internationale des infirmiers. 

« Nous allons mettre en exergue notre métier d’infirmier durant cette semaine de célébration, marquée par la caravane « Rodobe ». Nous allons collaborer avec des médecins et des spécialistes qui seront à nos côtés en nous prêtant main-forte durant les soins et interventions chirurgicales, en cas de besoin. Une centaine d’infirmiers seront mobilisés durant la campagne », avance le président de l’ONIM.

En six mois, plus de 3.000 infirmiers se sont inscrits pour figurer dans le tableau de l’Ordre, et ce afin qu’ils soient reconnus dans leur métier. Au mois de septembre 2023, ils étaient encore 15.000 parmi les 45.000 à s’inscrire auprès de l’ONIM. Actuellement, le nombre d’inscrits est de 18.000. Le premier responsable ne cesse d’inciter ses homologues à rejoindre le cadre légal. 

« Les diplômés issus des instituts de formation seront toujours considérés comme des charlatans tant qu’ils ne sont pas membres de l’ONIM », rappelle notre interlocuteur.

 

E.F.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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