Publié dans Société

Kidnapping dans le Sud - Une fillette de 4ans et un jeune albinos otages de bandits

Publié le lundi, 22 avril 2024

Après un semblant d'accalmie, le kidnapping d'enfants fait reparler de lui dans le Sud, situation qui traduit l'insécurité qui y prévaut actuellement. C'est ce qui s'est produit dimanche dernier dans la localité de Ranohira-Isalo. Sur place, une fillette de 4 ans prénommée Samirah a été prise en otage par des bandits qui ont attaqué son foyer. Actuellement, il n'y a toujours aucune nouvelle de la petite fille, et ce, au grand dam de ses parents, de conditions modestes, mais également de leurs voisins, très inquiets.

D'après une source, trois individus non identifiés ont perpétré l'acte. "Les assaillants avaient des couteaux comme armes. Ils ont fait forcing en fracassant la porte d'accès à l'appartement. Le choix du moment ne serait pas fortuit car ils ont frappé leur sale coup alors qu' il n'y avait que la mère de famille et ses petits à la maison, l'époux de celle-ci ayant été encore retenu dehors par son travail", explique une source. Selon toujours ses explications, les agresseurs ont essayé d'enlever deux enfants mais n'ont pu finalement emmener que la petite Samirah. "L'autre enfant a mordu les bandits qui ont essayé de l'emmener. Ces derniers l'ont finalement laissé et s'étaient contentés de la petite Samirah". Hier soir, les gendarmes ont encore continué de rechercher la trace des ravisseurs de la fillette. Mais en vain.

Toujours dans le Sud mais cette fois à Ifanadiana, un jeune garçon albinos de 14 ans prénommé Lino, a été retenu en otage par des bandits. Cela s'est produit vers 20h, le 20 avril dernier à Antanambao Variampo à Ifanadiana. La Gendarmerie n'a reçu l'alerte que tôt le lendemain matin suivant. Les parents de la victime suivent un traitement à Tsaratanàna, une localité d'Ifanadiana. Et la victime vit avec un jeune homme qui fut alors brutalisé.

Mais après que la Gendarmerie et la Police sans parler des quartiers mobiles se sont mobilisés pour rechercher l'otage, l'étau s'est soudainement resseré autour des ravisseurs.

Vers 10h du matin le 21 avril dernier, on a assisté au couronnement des efforts des Forces de défense et de sécurité. Les ravisseurs furent totalement encerclés et ont dû relacher l'otage au milieu de la forêt d'Androrangovola, avant qu'ils ne prennent la poudre d'escampette. Les gendarmes sont toujours à leurs trousses. Ainsi, le jeune albinos est finalement sain et sauf quoique épuisé, et malgré une blessure légère au dessus d'un oeil. Il a reçu des soins dans un CSBII local. L'enquête suit son cours.

 

Franck R.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff