Publié dans Société

Sécurité et santé au travail - Les impacts du changement climatique se font ressentir

Publié le jeudi, 09 mai 2024

Les travailleurs parmi les victimes. Le changement climatique impacte sur la sécurité et santé au travail (SST), à en croire la ministre de tutelle. « La coupure des routes, due au passage des cyclones, entraîne une perte d’emplois pour certains secteurs d’activités. L’acheminement de nombreux produits et matières premières dans plusieurs localités est bloqué », avance Hanitra Razakaboana, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique (MTEFoP). Parmi les impacts du changement climatique, la forte chaleur réduit la productivité des employés. La sécheresse et les pluies torrentielles nuisent à l’agriculture, alors que le secteur agricole enregistre la majorité des travailleurs à Madagascar.

« Nous menons actuellement des plaidoyers pour convaincre les entreprises sur les impacts du changement climatique en milieu du travail, ainsi que sur la sécurité et santé des travailleurs. Aussi, les employés sont sensibilisés à faire des alertes », ajoute-t-elle. La célébration de la journée mondiale de la sécurité et santé au travail de cette année est axée sur l’impact du changement climatique sur la SST. L’objectif étant de garantir un travail sûr et sain et dès maintenant face aux changements climatiques.

Madagascar a franchi des pas en matière de promotion de SST. Outre la ratification des conventions internationales y afférentes, elles sont prises en compte dans le code de travail révisé. D’un autre côté, le secteur textile a pris l’initiative de signer une charte pour l’application de la SST, une sorte d’engagement pour s’en assurer, d’après la ministre de tutelle. Aussi, les sensibilisations de tous les acteurs pour inculquer la culture de la SST s’enchaînent. « « Il vaut mieux prévenir que guérir », dit-on, d’où l’importance des sensibilisations. De notre côté, plusieurs activités ont été menées avec le projet VZF dans 6 Régions afin de réduire les risques d’accident de travail. La SST, indispensable pour la protection des travailleurs, est une affaire de tous », affirme Frédérick Muia, directeur pays de l’OIT pour Madagascar et les îles sœurs. Actuellement, faire un état des lieux en matière et prévention et la promotion de la SST, à travers une politique nationale, constituent des priorités. 

La célébration nationale de la journée mondiale de la SST s’est tenue le 7 mai dernier au Carlton Anosy. Une occasion de compiler la semaine de la SST, du 20 au 30 avril dernier, ainsi que d’effectuer un atelier de restitution des activités de sensibilisation et d’accompagnement des acteurs intervenants dans la promotion de la sécurité et santé au travail. L’importance de la formation en matière de SST au niveau des divers établissements scolaires a été mise en exergue à l’occasion. Le numéro un du MTEFOP a précisé que les élèves sont les futurs employés et employeurs de demain. Ainsi, ils devraient s’imprégner de cette culture de prévention non seulement pour la sécurité des autres mais pour leur propre sécurité. Cette activité contribue, rappelons-le, à la réalisation de la Politique générale de l'Etat malagasy axée sur la promotion du capital humain, pilier de l'économie du pays.

 

Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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