Publié dans Société

Trafic d’espèces protégées en Thaïlande - Trois accusés atterrissent à Antanimora

Publié le mardi, 14 mai 2024

Quelques jours après l’ouverture de l’enquête à propos du trafic de 48 lémuriens et de 1076 tortues du pays en Thaïlande, 8 suspects ont été déférés au Parquet du Pôle anti-corruption ou PAC d’Antananarivo, avant-hier. Puisque les instructions n'ont démarré que tard dans la nuit du lundi dernier, il a fallu attendre jusque dans la matinée d'hier, pour que le doyen des juges du PAC 67ha n'ait pris finalement sa décision pour fixer le sort des accusés. Sur les 7 suspects auditionnés, 3 ont été placés sous mandat de dépot à la prison d'Antanimora  pour blanchiment de capitaux, exportation en contrebande et association de malfaiteurs, sans plus de détail. Par ailleurs, 4 autres suspects ont été placés sous contrôle judiciaire. Enfin, la huitième personne trempée n'a pu être encore auditionnée par le Parquet, à cause de son hospitalisation.

Au total, 18 personnes ont été impliquées dans cette affaire.  Hormis les six personnes déjà incarcérées provisoirement en Thaïlande et leurs trois coaccusés récemment placés en détention préventive à Antanimora, trois autres suspects sont encore activement recherchés aujourd'hui. 

L'enquête, du moins au niveau de la douane, a révélé le rôle d'un Birman résident, considéré comme le principal suspect dans l'exportation illégale de ces animaux protégés du pays vers la Thaïlande, et ce, moyennant la complicité de ses collaborateurs malagasy. L'un de ces derniers n'est autre que le beau-frère du Birman en cause. Notons que l'acte relève d'un crime, du moins selon la procureure générale du PAC, et ce sera la Cour criminelle ordinaire du Pôle qui va être prochainement saisie pour statuer finalement le sort de ces prévenus. Ces derniers auraient minoré voire bradé nos lémuriens et nos tortues à ces trafiquants internationaux alors que leur valeur marchande est estimée à 14 milliards d’ariary.

 

F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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