Au total, 18 personnes ont été impliquées dans cette affaire. Hormis les six personnes déjà incarcérées provisoirement en Thaïlande et leurs trois coaccusés récemment placés en détention préventive à Antanimora, trois autres suspects sont encore activement recherchés aujourd'hui.
L'enquête, du moins au niveau de la douane, a révélé le rôle d'un Birman résident, considéré comme le principal suspect dans l'exportation illégale de ces animaux protégés du pays vers la Thaïlande, et ce, moyennant la complicité de ses collaborateurs malagasy. L'un de ces derniers n'est autre que le beau-frère du Birman en cause. Notons que l'acte relève d'un crime, du moins selon la procureure générale du PAC, et ce sera la Cour criminelle ordinaire du Pôle qui va être prochainement saisie pour statuer finalement le sort de ces prévenus. Ces derniers auraient minoré voire bradé nos lémuriens et nos tortues à ces trafiquants internationaux alors que leur valeur marchande est estimée à 14 milliards d’ariary.
F.R.