Publié dans Société

Ialy - La 10ème tempête tropicale de cette saison 

Publié le jeudi, 16 mai 2024

Dernier cyclone pour la saison 2023-2024. La zone de perturbation qui se forme dans l'océan Indien pourrait atteindre le stade de tempête tropicale dans les prochaines 24 heures. Si tel est le cas, elle sera baptisée Ialy. D’ailleurs, la condition météorologique et l’environnement sont favorables à son développement. La température maritime au nord de Tanjona Bobaomby varie de 29 à 32°C.

Hier à 9h du matin, cette zone de perturbation se trouvait à près de 558 km au Nord-est d’Antsiranana. Au cours des dernières 18 heures, elle s'est déplacée du sud au sud-ouest, avec une vitesse de 6 km/heure. En marge de ce système, des conditions pluvieuses devraient concerner le Nord-est de Madagascar aujourd’hui et demain avec des cumuls qui pourraient être localement importants. Du vent et une dégradation du niveau de la mer seront également prévus sur la côte Nord-est. Aujourd’hui, les vagues pourraient atteindre 4 mètres de hauteur sur la pointe Nord-est de l’île.

Selon la prévision météorologique, ce système est accompagné d’un vent pouvant atteindre 55 km/heure, suivi d'une rafale d'environ 70 km/h. Bien que des pluies soient présentes dans la partie Nord-est, ce phénomène n’impactera pas directement le temps dans le pays. Les nuages qui l’accompagnent pourraient renforcer le froid qui persiste dans cette région jusqu’au début de la semaine prochaine.

De son côté, le Centre météorologique régional spécialisé / cyclones (CMRS) de La Réunion a avancé que l'avenir de ce système reste incertain. Si son cœur parvient à s'organiser rapidement, il pourrait profiter d'une fenêtre a priori favorable pour atteindre le stade du baptême avant la fin de week-end. 

En rappel, la saison cyclonique 2023-2024 devrait déjà prendre fin il y a quelques jours. Cependant, le changement climatique impacte chaque saison. En ce mois de mai, deux tempêtes tropicales se sont formées dans l'océan Indien. Contrairement aux années précédentes, les cyclones tardifs n’ont pas eu d’impact sur les terres habitées. Les parties Nord et Est de Madagascar ont été les plus touchées par le passage de ces cyclones. Malgré un contexte climatique influencé par El Nino, le nombre de phénomènes observés a été plus ou moins normal.

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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