Publié dans Société

Centre de traitement des toxicomanes - Le plus jeune patient âgé de 13 ans 

Publié le jeudi, 23 mai 2024

Les patients pris en charge au centre de traitement des toxicomanes, situé dans l’enceinte de l’hôpital luthérien d’Ambohibao, ne cessent de se rajeunir. Le plus jeune est un enfant âgé seulement de 13 ans, tandis que l'aîné a 65 ans. Tous les 21 jours, le centre accueille 8 patients. Selon le directeur de cette clinique privée, la toxicomanie est une maladie qui atteint généralement les jeunes et adolescents, notamment des collégiens et lycéens.

Le traitement est une étape à long terme qui nécessite une conviction du patient et son entourage. Il se fait en trois étapes, à savoir la période de sevrage, la réhabilitation ainsi que le suivi médical. La première étape est assez difficile pour le patient. Il s’agit d’une hospitalisation, laquelle s’avère une étape très importante pour mener à bien la désintoxication. Parfois, le patient nécessite une injection ou l’administration d’un médicament dans son corps afin de limiter la dépendance. Cependant, cela ne constitue qu'une étape dans la guérison d'une personne souffrant de la dépendance aux drogues. Les patients présentent des douleurs au niveau de la poitrine et des articulations, suivies quelquefois  d’hallucinations et de crises. La deuxième étape qu’est la réhabilitation, qui consiste plus précisément à une rééducation et une psychothérapie, dure une vingtaine de jours. Et enfin, le suivi médical dure environ deux années. 

La toxicomanie est une maladie qui nécessite un traitement du corps, de l’esprit et de l’âme. D’ailleurs, il y a des patients qui font une crise et c'est la famille elle-même qui leur approvisionne en drogue, afin d’atténuer sa crise. Et malheureusement, certains font une rechute, même après avoir suivi le traitement. Cependant, plusieurs d’entre eux ont mis tous leurs efforts pour lutter contre la dépendance. Le centre de traitement de la toxicomanie, situé à Ambohibao, travaille avec l’association « Vokovoko Manga Malagasy » (VMM) ou Croix-Bleue. 

 

Anatra R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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