Publié dans Société

Drogue dure saisie à Toamasina - Trois Mauriciens et un Malagasy en prison

Publié le jeudi, 23 mai 2024

Après le récent coup de filet de 3 Mauriciens et d'un Malagasy par la section de recherche criminelle de Toamasina pour trafic de drogue, et les arrestations s'accompagnant de la saisie de 10 kg de skunk, l'affaire était passée à la vitesse supérieure. Hier, les 4 larrons ont été déférés au Parquet du Tribunal de première instance de la cité portuaire. Vers la fin de l'après-midi même, tous les suspects ont ensuite rejoint le chemin de la maison centrale d'Ambalatavoahangy où ils ont été placés sous mandat de dépôt, depuis.

De source auprès de la Gendarmerie, les trois Mauriciens n'auraient fait que passer au pays depuis quelques jours, probablement pour faire passer la "marchandise" dans l'autre côté de la frontière. Les investigations de la Gendarmerie ont révélé que le skunk était prévu être acheminé à l'étranger, probablement à l'île Maurice.

Par ailleurs, les complices à ces derniers seraient toujours en cavale.

L'affaire a éclaté le 15 mai dernier lorsque ce même service de la Gendarmerie a intercepté, d'abord un suspect alors que ce dernier fonçait en direction de la Capitale dans sa voiture, sur la Rn2. Après coup, les gendarmes l'ont aussitôt ramené à Toamasina pour la poursuite de l'enquête. Le domicile du concerné fut perquisitionné. Et c'était dans ces circonstances que les enquêteurs découvrent le skunk à l'endroit, soit 10 kg au total. L'interrogation du suspect a provoqué une cascade d'interpellations dont les ressortissants mauriciens.

En revanche, aucune information n'a encore filtré pour tenter de comprendre d'où provenait le skunk. Mais une chose était sûre : la « marchandise » devrait être acheminée par bateau. Si la thèse comme quoi cette drogue n'a fait que transiter au pays s'avérerait juste, cela confirmera les activités des narcotrafiquants.

Le skunk est une variété de cannabis, mais plus puissant car présentant un fort taux de tétrahydrocannabinol ou THC. Sur place, et cela date depuis quelques années, les trafiquants ont commencé à en vendre aux lycéens d'Antananarivo ou surtout auprès de personnes, toute catégorie confondue, mais addictées aux drogues dures, dans  certains quartiers de la Capitale notamment.

 

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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