Publié dans Société

EPS baccalauréat - L’endurance des candidats diminue

Publié le mercredi, 12 juin 2024




Seulement participer. Les épreuves d’éducation physique et sportive (EPS) du baccalauréat ont débuté, lundi, pour les candidats dans la direction régionale d’Analamanga.
D'année en année, l’endurance des candidats diminue, selon un professeur d’EPS, parmi le jury. « Les candidats aux épreuves d’EPS ne font aucun effort, ils participent seulement pour ne pas être éliminés aux examens. Cependant, cette épreuve est à coefficient 2 et non un bonus comme celle du BEPC », soutient Ramaroson, jury. Depuis le début de cet examen, au moins trois candidats se sont évanouis durant l’épreuve.
Le manque d’endurance pour les jeunes et les adolescents, actuellement, est dû au mode de vie et à l'environnement. « Ils se concentrent plus sur leur alimentation et sommeil. Cela affecte non seulement leurs performances sportives, mais aussi leur bien-être en général », poursuit-il. Ainsi, les jeunes consomment plus d'aliments contenant des produits chimiques.
Ils ne font plus d'entraînement. A noter que les épreuves d'EPS ne prendront fin que le 21 juin prochain pour les 80 000 candidats de la Région  Analamanga. Concernant la natation, elle s’est tenue le 11 mai dernier.
D’après une étude, depuis les années 1970, tous les dix ans, les enfants ont perdu en moyenne 5% de leurs capacités cardiovasculaires. Des résultats valables pour les filles comme pour les garçons, quels que soient l'âge et le pays.

Pour rappel, les épreuves pour l’obtention du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) auront lieu le 18 juin 2024. Les épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) se tiendront du 1er au 4 juillet. Le Baccalauréat général est prévu du 22 au 26 juillet 2024 ainsi que la première partie du baccalauréat professionnel et technique. Pour le baccalauréat technologique, la deuxième partie est prévue se tenir du 29 juillet au 1er août 2024.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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