Publié dans Société

Fête de l’Indépendance - Le show de drones impressionne !

Publié le mercredi, 26 juin 2024

“Je n’ai jamais assisté à un tel show de ma vie. C’est la première fois et j’en suis émerveillée”. Ginah R., originaire de Faratsiho mais résidante à Antananarivo depuis quelques mois, faisait partie des milliers de personnes présentes autour du lac Anosy, mardi dernier., pour assister aux feux d’artifice et show de drones. La plupart d’entre eux ont quitté leurs habitations en début d’après-midi pour trouver la bonne place aux alentours. D’autres fonctionnaires et employés des ministères environnants ont préféré rester dans leurs bureaux depuis la matinée et joindre les terrasses ou autres en début de soirée pour éviter de manquer le spectacle. D’ailleurs, il s’agit d’une grande première pour la célébration de la fête nationale. 

“ Les feux d’artifice de cette année ont été moins intéressants, avec une courte durée. Par contre, les quelques minutes de show de drones ont tout rattrapé. Petits et grands en ont été impressionnés, au point d’exprimer leur joie par des cris et applaudissements”, avance Matthias R., photographe. Le show a mis en avant des mots exprimant le patriotisme, la fête nationale ou encore des images du téléphérique, de maki ainsi que des logos et autres emblèmes de Madagascar. Notons que les premiers shows de drones dans le pays ont été donnés l’année dernière, durant l’ouverture et la clôture des Jeux des îles de l’océan Indien. Bon nombre de personnes n’avaient pourtant pas eu la chance d’y assister ou de les suivre en direct sur la chaîne nationale ou encore sur les réseaux sociaux.

La marche aux lampions, une tradition

La fête nationale rime avec le mois de l’enfance à Madagascar. Cette année encore, les enfants ont été les plus servis durant la célébration des 64 ans du retour de l’Indépendance. L’habituelle marche aux lampions en début de soirée du 25 juin a été la plus suivie, comme chaque année. Toutes les rues et coins de la ville, depuis les Fokontany ont été illuminés. L’ambiance festive était au rendez-vous, malgré le froid hivernal. D’un autre côté, les parents ont alloué un budget pour acheter des lampions et accessoires lumineux à leurs enfants. “J’ai dépensé dans les 60 000 ariary pour m’acquérir des accessoires pour mes 2 enfants.  “ Les “arendrina taratasy” ont été prisés, tout comme les accessoires led chinois tels que les tennis, bandoulières, bonnets, lacets, colliers, bagues, lampions musicaux, sans oublier les jouets et lasers. Nous en avons écoulé une centaine en quelques heures”, témoigne Fanja R., détaillant du côté de Mahamasina.

Par ailleurs, les commerçants des rues ont pu profiter de la fête de l’Indépendance, en augmentant la quantité de leurs marchandises. “La marche aux lampions a été une aubaine pour à la fois profiter de la fête et gagner de l’argent. Nous avons pu travailler et assister aux feux d’artifice et show de drones”, se réjouit Arnot R., gargotier ambulant qui s’est implanté devant le marché de Soamanatombo, dans la soirée du 25 juin. Dans tous les cas, chacun a pu trouver sa part de gaieté, d’ambiance et d’intérêt durant la célébration. Mais pour la plupart des citadins, le retour chez eux a été un véritable combat, avec les embouteillages et les heures de marche à pied, faute de transport en commun...

 

P.R.

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Editorial

  • Quel froid de canard !
    On ne connait pas le « froid sibérien » dont, du moins personnellement moi, le pire peut descendre jusqu’à moins quarante degrés Celsius, l’hiver malagasy notamment sur les Hautes Terres affiche, en ce moment, une température avoisinant les 1 à 2 degrés Celsius. C’est pénible à supporter. Le froid s’érige en critère implacable déterminant le niveau de vie des gens. Un élément qui ne triche point pour statuer le pouvoir d’achat de chacun. En réalité, le froid sépare les riches des pauvres, les nantis des gens en situation précaire, les mieux lotis des sans-abri, etc. Bref, des personnes bien installées des sans-domicile-fixe (SDF). L’écart du pouvoir d’achat parfois trop flagrant entre les riches et les plus pauvres est un phénomène critique voire déplorable qui incarne la société de consommation héritée du monde industrialisé occidental et qui fut importé de fait dans les pays colonisés.

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