Publié dans Société

« Arendrina taratasy » - Le marché bien meilleur par rapport à l'année dernière

Publié le mercredi, 26 juin 2024

Hier, lors de la célébration de la fête du retour de l'indépendance, Faniry, une fournisseuse et productrice d' « arendrina taratasy » dans la Capitale, a partagé des nouvelles encourageantes sur l'essor de cette activité artisanale. « Nous avons commencé à fabriquer des « arendrina » au mois de novembre et décembre de l’année dernière et les avons stockés en vue de la saison des ventes », explique Faniry. Grâce à cette préparation, nous avons pu répondre efficacement aux nombreuses commandes qui ont commencé à affluer dès le début du mois de juin. « Les églises, les associations et les Fokontany ont passé beaucoup de commandes, et nous avons vendu le petit reste au marché d'Andravoahangy », précise-t-elle.

Cette année, l'atelier de Faniry a fabriqué 5000 « arendrina », avec des prix variant de 500 à 5000 ariary. « Au marché, la majorité des vendeurs les proposent à des prix doublés, soit entre 1000 et 10 000 ariary », souligne-t-elle. Malgré cette hausse des prix, la demande est restée forte. « Le marché est bien meilleur par rapport à l'année dernière. Nous avons vendu tous les articles que nous avions fabriqués et nous avons réalisé des bénéfices », se réjouit-elle. Toutefois, ce succès n'est pas sans défi. Faniry note que le coût des matières premières a augmenté cette année. « Nous avons dû acheter la matière première à un prix plus élevé », admet-elle. Malgré cette contrainte, l'atelier a su maintenir sa rentabilité grâce à une gestion proactive et à une forte demande pour ses produits. Selon Faniry, "La fabrication d' « arendrina taratasy » connaît une dynamique positive à Madagascar". « Cette année marque un tournant pour notre activité, et nous espérons continuer sur cette lancée », conclut-elle.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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