Cette année, l'atelier de Faniry a fabriqué 5000 « arendrina », avec des prix variant de 500 à 5000 ariary. « Au marché, la majorité des vendeurs les proposent à des prix doublés, soit entre 1000 et 10 000 ariary », souligne-t-elle. Malgré cette hausse des prix, la demande est restée forte. « Le marché est bien meilleur par rapport à l'année dernière. Nous avons vendu tous les articles que nous avions fabriqués et nous avons réalisé des bénéfices », se réjouit-elle. Toutefois, ce succès n'est pas sans défi. Faniry note que le coût des matières premières a augmenté cette année. « Nous avons dû acheter la matière première à un prix plus élevé », admet-elle. Malgré cette contrainte, l'atelier a su maintenir sa rentabilité grâce à une gestion proactive et à une forte demande pour ses produits. Selon Faniry, "La fabrication d' « arendrina taratasy » connaît une dynamique positive à Madagascar". « Cette année marque un tournant pour notre activité, et nous espérons continuer sur cette lancée », conclut-elle.
Carinah Mamilalaina