Publié dans Société

Examen du CEPE - Le plus faible taux de réussite à Vangaindrano !

Publié le vendredi, 28 juin 2024

Résultats disponibles pour 112 Circonscriptions scolaires (CISCO). Ces dernières ont publié les listes des admis à l’examen pour l’obtention du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) depuis le vendredi 21 juin dernier. Ce n’est pourtant pas le cas pour deux CISCO, à savoir celle de Toliara II et la CISCO de Mandritsara, où les résultats du premier examen officiel tardent à sortir. Une situation qui pourrait s’expliquer par l’éloignement de nombreux centres d’examen ou encore de divers problèmes techniques. Les parents des candidats s’en inquiètent, mais notre source auprès du ministère de tutelle les rassure que les résultats seront bientôt disponibles. La CISCO d’Ikongo a sorti les siens dans la soirée d’hier.

Jusqu’à hier, la CISCO de Vangaindrano enregistre le plus faible taux de réussite à l’examen du CEPE, soit 35,97 %, selon les informations affichées sur la page Facebook du ministère de l’Education nationale (MEN). S’en suit la CISCO de Miarinarivo, avec un taux de réussite de 37,91 %. Autrement dit, moins de 4 candidats sur 10 ont obtenu leur certificat. Une situation « rare » pour ce premier examen officiel, après lequel le taux de réussite dépasse les 50 % en général. D’ailleurs, le bilan global du CEPE annonce une hausse généralisée du taux de réussite pour la session de cette année 2024.

Par contre, 13 CISCO enregistrent un taux de réussite dépassant les 90 %, soit 9 candidats sur 10 admis. Il s’agit des CISCO de Benenitra, Mahajanga II, Sakaraha, Maevatanàna, Antsalova, Miandrivazo, Morombe, Mahabo, Mahambo, Betioky-Atsimo, Port-Bergé, Toliara I et Ampanihy. Cette dernière Circonscription scolaire note le meilleur taux de réussite, soit 96,97 %. Dans tous les cas, le bilan général officiel sera annoncé ultérieurement par le MEN. Mais en attendant, les candidats pourront jouir de leurs vacances tandis que les parents se préparent déjà aux préparatifs de la prochaine année scolaire, entre autres les inscriptions et l’achat des fournitures scolaires...

 

P.R.

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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