Publié dans Société

Circulation - Réouverture partielle de la RN6

Publié le mardi, 02 juillet 2024


Ajournée de quelques jours. La route nationale N°6 (RN 6) reliant Ambanja et Antsiranana est désormais réouverte à la circulation. Ceci après quelques mois de travaux suite aux coupures des ponts d’Ifasy et de Mahavavy, dues au passage du cyclone Gamane en mars dernier. Si la déviation pour passage à gué à la rivière d’Ifasy est ouverte à la circulation depuis le début du mois de juin, celle de Mahavavy est accessible aux véhicules depuis hier en début de soirée. L’annonce faite auparavant a pourtant fait part d’une réouverture à la fin juin. « Après la réalisation des travaux d’aménagement d’une déviation au niveau de la rivière Mahavavy et des 12 autres points de coupure, la circulation est rétablie en ce point à partir du 2 juillet 2024 à 18h et suivant les règlementations ci-après : ouverture à tout type de véhicule du lundi au samedi de 18h à 5h, et ouverture à tout type de véhicule chaque dimanche », communique le ministère des Travaux publics (MTP).
Depuis la coupure de ces deux grands ponts de la RN 6, le Premier ministre Christian Ntsay a effectué régulièrement des visites dans le Nord afin de constater de visu l’avancement des travaux de réhabilitation, assurés par l’entreprise Colas. Une occasion de se concerter avec les autorités locales afin d’identifier les mesures à prendre et de trouver des solutions pour la vie quotidienne des habitants. Lors de sa dernière descente, le 29 juin dernier, le chef du Gouvernement a donné des consignes pour les travaux. La Primature a annoncé que la déviation à Mahavavy sera fermée à la circulation dans la journée, afin de poursuivre les travaux de renforcement du passage à gué. « Désormais, il n’y aura plus de transbordement si l’on veut voyager à Antsiranana, en empruntant la RN 6 dans la Région DIANA, ou encore à Vohémar, sur la RNS 5A de la Région SAVA. Ces déviations pour passage à gué à Ifasy et Mahavavy facilitent non seulement la circulation, mais surtout réduisent les dépenses des usagers », avance notre source dans la DIANA.
Pour leur part, les usagers de cette route nationale poussent un « ouf » de soulagement avec la réouverture de la RN 6, même à temps partiel. « C’est déjà une bonne nouvelle ! Nous n’aurons plus à faire des transbordements et la durée du trajet, jusqu’à une semaine depuis la coupure des ponts, sera réduite de moitié, à mon avis. Il en sera de même pour le tarif, lequel a augmenté jusqu’à 200.000 ariary au lieu de 120.000  à 150.000 ariary avant la coupure », se réjouit Seheno A., résidente à Antsiranana. « J’enregistre une perte jusqu’à 15 millions d’ariary depuis la coupure de la RN 6. Mes marchandises ont été coincées à Ambilobe, sans que je ne puisse rien faire. Je suis content que la circulation soit désormais rétablie, notamment en cette période de vacances », nous confie H.R., entrepreneur. Pour sa part, le MTP remercie les usagers pour leur patience et demande leur compréhension pendant la période de réalisation des travaux d’amélioration initiés par le ministère et l’entreprise titulaire. « Votre sécurité demeure notre priorité », conclut-il.
L.R.





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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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