Publié dans Société

Education inclusive - Les enfants handicapés trouvent leur place !

Publié le lundi, 08 juillet 2024
Tout comme les enfants trisomiques et autistes, les éducateurs spécialisés en charge de la classe intégrée sont aussi inscrits au sein de l’EPP d’Analakely Tout comme les enfants trisomiques et autistes, les éducateurs spécialisés en charge de la classe intégrée sont aussi inscrits au sein de l’EPP d’Analakely

Parmi les défis lancés dans le cadre de l’éducation pour tous. Certains établissements scolaires disposent ces derniers temps de classes intégrées et classes inclusives, lesquelles accueillent des enfants en situation de handicap. Ces derniers y trouvent leur place et s’épanouissent mieux. « La classe intégrée est un genre de classe transitoire pour les enfants ayant un handicap, où ils apprennent à s’adapter avant de rejoindre la classe inclusive. Celle-ci se démarque par le fait que les enfants normaux et ceux en situation de handicap sont dans la même classe », informe Sitraka Fabrice Ratsimbazafy, éducateur spécialisé. Ces deux classes mettent en avant non seulement le volet « scolarisation » basé sur l’alphabétisation, mais aussi l’éducation dans laquelle les enfants sont élevés à partir de leurs habitudes, comportements, etc. « L’on doit connaître au préalable si l’enfant a une mémoire visuelle ou auditive ou autres, avant de choisir la méthode éducative adaptée. L’entretien avec les parents et les tests avec les enfants nous aident à identifier ces faits », ajoute notre interlocuteur. L’éducation est ainsi personnalisée, selon le cas et le degré d’handicap de chaque élève, selon les informations recueillies.
Une classe intégrée à l’EPP d’Analakely
Pour l’école primaire publique (EPP) d’Analakely, une classe intégrée accueille actuellement environ 40 enfants autistes et trisomiques. Ces enfants en situation de handicap, âgés de 7 à 36 ans, sont sous tutelle de 4 éducateurs spécialisés au sein de l’association « Espoir Malinjo ». Les enfants handicapés sont inscrits en tant qu’élèves de l’EPP, tout comme les éducateurs même s’ils ne sont pas encore fonctionnaires. « Les parents commencent à envoyer leurs enfants en classe. Leur honte d’avant s’est transformée en motivation, grâce aux avantages avérés de l’éducation inclusive », constate Fenosoa Tantelinirina Rasoamihanta, présidente de ladite association. Suzette Yolande Raelisoa, mère d’un enfant trisomique, confirme ce fait. « Ma fille est inscrite ici depuis maintenant un an et elle s’est bien intégrée. Pendant plusieurs années, elle était exclue par la société du fait que des parents prennent nos enfants pour des fous et en éloignent les leurs », se désole cette mère de famille. Toutefois, cette période de vacances constitue un moment d’angoisse pour ces parents d’enfants en situation de handicap puisqu’ils devront les garder à la maison. D’un côté, ces élèves « extraordinaires » ont l’habitude d’être avec leurs camarades de classe. De l’autre, certains parents interdisent leurs enfants de jouer ou d’avoir des contacts avec eux, en pensant que la trisomie est contagieuse, à en croire la mère de famille...
P.R.



Créée en 2007 par 8 parents d’élèves, l’association « Malinjo » a accueilli au début moins de 10 enfants autistes et trisomiques. En 2016, elle a changé de nom en association des éducateurs « Espoir Malinjo » et accueille actuellement près de 40 enfants. D’après sa présidente, l’association a eu des difficultés à payer son loyer durant la période de la pandémie de Covid-19, avant d’obtenir une salle de classe à l’EPP d’Analakely. Selon les informations recueillies, les enfants trisomiques et autistes sont différents. Les trisomiques ont des traits physiques distinctifs, tels que des yeux en amande, une petite taille ainsi qu’un retard intellectuel modéré. Les autistes ont, quant à eux, des difficultés sociales et de communication, des comportements répétitifs, des intérêts restreints ainsi qu’une sensibilité sensorielle. Leur handicap n’est pas visible physiquement, mais à partir de leurs comportements.




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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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