Publié dans Société

Période de vacances - Ruée vers les voyages organisés 

Publié le jeudi, 11 juillet 2024

Les vacances deviennent une dépense fixe pour de nombreuses familles. Comme chaque année, différentes villes comme Mahajanga, Toliara et Nosy Be sont les destinations phares durant la période des vacances. Après des semaines de stress au travail et d’inquiétude en attendant les résultats des examens officiels, excepté le baccalauréat, beaucoup de familles se préparent pour aller en voyage dans d’autres Régions de l’île. Outre les vacances en famille, les voyages organisés intéressent les Malagasy. Depuis ces deux dernières années, ce secteur ne cesse d’évoluer. « Nous proposons des offres adaptées au budget des ménages. Mais il s’agit toujours d’un voyage attractif. Nous pratiquons le concept "gagnant-gagnant" », dixit un responsable au niveau d'une agence de voyages organisées à Antananarivo. Depuis le début de cette semaine, les inscriptions pour le mois de juillet et août sont déjà clôturées dans certaines agences, même si elles ont augmenté le nombre de départs. 

« Les voyages organisés s’avèrent moins coûteux et avantageux. Toutes les dépenses sont déjà prises en charge par les organisateurs comme l'hôtel, les transports, les repas. Et la facture est payable en plusieurs tranches. Une fois que vous soyez arrivé à destination, c’est déjà les vacances. On ne pense plus à trouver un restaurant moins cher, les moyens de transport quand on veut aller d’un endroit à l'autre. Les habitants profitent de cette période pour en tirer plus de bénéfices, notamment les transporteurs, les restaurateurs, les gargotiers, les commerçants ambulants,… », explique Mamy, un père de famille. 

Par contre, la vigilance est toujours de mise face à la propagation des agences qui proposent ce genre d’offre, en particulier durant la période des vacances. Des soi-disant agences de voyages organisés extorquent de l'argent aux clients et disparaissent ensuite sans laisser aucune trace. Ensuite, ils changent de nom sur les réseaux sociaux et continuent leurs actes malveillants. Dans plusieurs cas, des agences communiquent sur Facebook et les transactions financières se font en ligne.

Quant aux transporteurs, au niveau des coopératives de la ligne nationale, ils ont avancé que les réservations pour des voyages en dehors de la Région d’Analamanga ne sont pas encore nombreuses. Comme chaque année, les transporteurs attendent la fin des examens du baccalauréat pour espérer avoir beaucoup de clients qui partent en vacances. La haute saison pour les transporteurs. Et le mois d’août correspond à la haute saison pour les taxis-brousse. D'ailleurs, c’est également la période de l’exhumation dans la partie sud de Madagascar. Beaucoup attendent cette occasion pour voyager également.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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