Publié dans Société

Trafic supposé d'un bébé
 - Les 5 personnes impliquées placées sous MD

Publié le mercredi, 07 août 2024


Comme nous l'avions rapporté dans l'une de nos précédentes publications, 5 personnes ont été impliquées dans une affaire se rapportant sur le trafic d'un bébé de la Capitale. Elles ont été arrêtées par les gendarmes à Mahaboboka, sur la RN7, là où elles étaient sur le point d'emmener le nourrisson en 4x4 à Toliara, une semaine auparavant.
Transférés et interrogés par la Gendarmerie dans ses locaux sis dans la Cité du soleil, les suspects ont été finalement déférés mardi dernier. Leurs auditions par le procureur n'ont pris fin que vers 20h, mardi dernier. A la suite de laquelle procédure, les 5 ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Toliara, depuis. En attendant que la Justice va trancher sur le sort des concernés, la thèse d'un trafic de nourrisson semble être finalement plausible sans que la source proche du dossier ne l'ait précisé. Ainsi, la balle  est dans le camp de la Justice pour décortiquer et mettre en lumière les rôles de chaque accusé dans l'affaire.
Le prochain procès permettra sans doute aussi de connaître la suite, comme celle de savoir qui est, et qu'est devenue la maman biologique du nourrisson. Cette mère de famille est donc l'une des pièces maîtresses du puzzle à cette affaire. Autre question qui mérite aussi un  élément de réponse, la sage-femme de la Capitale. C'est que les suspects ont pu avoir ce bébé grâce à l'accord tacite de la concernée qui exerce  à Antananarivo. C'est donc cette dernière qui les aurait aidés dans les démarches et autres formalités administratives nécessaires en vue de l'adoption du nourrisson par eux, essentiellement la prénommée Noro. L'accord tacite entre les deux camps en cause, aurait été accouché par lettre portant la signature et le cachet des responsables d'un Fokontany de la Capitale, sans plus de précisions. "Les enquêteurs cherchent actuellement à creuser une piste auprès du Fokontany en cause", explique une source au niveau du service de Gendarmerie en charge du dossier.
Ainsi la prénommée Noro, la femme qui tenait le nourrisson durant tout le trajet en taxi-brousse et en 4x4 depuis la Capitale jusqu'à Mahaboboka, a d'ailleurs  fini par reconnaître devant les enquêteurs que le bébé n'est pas le sien.
Retraçons brièvement les faits. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre, du moins sur les réseaux sociaux, vers le début de la semaine dernière. Le 4x4 qui a transporté les suspects et le nourrisson a été intercepté par la Gendarmerie à son check-point à Mahaboboka, via Sakaraha. Le Suv Hyundai aurait vraisemblablement la mission d'aller récupérer à Mahaboboka la prénommée Noro avec le bébé. C'est elle qui tenait et couvait ce dernier durant tout le trajet, que ce soit en taxi-brousse depuis Antananarivo où le bébé aurait été alors kidnappé, et ce, jusqu'à Sakaraha, enfin de ce dernier point à Mahaboboka, selon des sources.
Et que dans un rapport, les enquêteurs auraient appris que la maman du bébé l'aurait vendu à ces personnes, le conditionnel étant de rigueur. Mais cela n'exclut pas non plus une autre thèse bien pire d'un kidnapping tout court.
Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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