Publié dans Société

Ingestion de tortue impropre à la consommation - Le nombre des victimes décédées s'allonge

Publié le mardi, 06 août 2024

Ces jours- ci, les regards sont rivés vers Antalaha du fait de la triste nouvelle liée au décès de 5 personnes dont 3 enfants de 6, 14 mois et 2 ans à la suite d'une ingestion de chair de tortue impropre à la consommation, samedi, dimanche et lundi derniers. Mais hier, l'on annonçait aussi le décès d'un homme, et ce, en dépit des efforts des médecins pour le maintenir en vie. Ce qui fait que le nombre des personnes intoxiquées, ayant perdu leur vie, grimpe actuellement à 6 !

Par ailleurs, 16 autres sont rendues malades et ont dû  être hospitalisées, depuis.
Une information de dernière heure avance qu'il reste quatre patients à demeurer sous contrôle médical dans un centre de soins publics de la ville d'Antalaha. D'après la Gendarmerie, c'est un pêcheur local qui a ramené  le produit marin toxique et l’a vendu à une inconnue. A son tour, cette dernière a proposé la chair de tortue à des prix dérisoires aux villageois.
Quelques moments après qu'ils eurent mangé, ces derniers ont commencé à avoir un malaise, samedi dernier. C'était dans ces circonstances que les 3 enfants ont succombé. Le dimanche suivant, c'était au tour de la mère de famille, la vendeuse, de rendre également l'âme.
Devant l'ampleur subite du drame, les autorités médicales et militaires locales ont exhorté tous ceux qui ont pris la viande de cette tortue endémique du pays, à passer rapidement à l'hôpital pour contrôle. La consommation de ce reptile est déconseillée voire dangereuse pour la santé en cette période de l'année. En cause, cet animal marin se nourrit d'un type d'algue plutôt toxique, et dont la consommation par l'homme représente un risque mortel. La Gendarmerie a ouvert une enquête.
Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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