Publié dans Société

Manuels scolaires - Les contrefaçons envahissent les marchés

Publié le mercredi, 07 août 2024

 Vendus à bon marché. Depuis quelques années, des livres contrefaits ou photocopiés envahissent les marchés. Ils sont vendus à petits prix, allant jusqu'à la moitié des coûts des livres édités dans les librairies. Cela concerne notamment les livres scolaires. D’après Martine, une vendeuse de fournitures scolaires à l'avenue de l’indépendance, bon nombre de personnes  achètent ces livres puisqu'ils sont moins chers. De l'autre côté, ils sont devenus obligatoires pour certains établissements scolaires. “ Depuis maintenant deux ans, je me suis tournée vers les livres contrefaits. Auparavant, je ne savais pas que c’étaient des photocopies. Je suis consciente de leur mauvaise qualité et parfois des passages sont illisibles ou  une partie des pages manquantes, mais nous n'avons pas le choix. A l’école où mes enfants sont scolarisés, on  utilise deux à trois livres au minimum ”, soutient cette mère de famille de trois enfants.
Selon la loi, il est interdit de faire des copies d’une œuvre protégée sans autorisation et encore moins de les distribuer ou vendre. C’est une atteinte au droit d’auteur. Mais certaines écoles optent pour la location tandis que d'autres exigent l'achat. Pour ce faire, les parents recourent à l'échange de livres d’occasion à Ambohijatovo.

Hausse des fournitures scolaires

La rentrée scolaire débute au mois de septembre. Après les inscriptions, les parents se ruent vers l'achat des fournitures scolaires. Les prix ont subi une hausse allant de 500 à 1 000 ariary par paquet. Pour les cahiers, par exemple, un paquet de 100 pages ou 200 pages varient aux alentours de 11 000 à 20 000 ariary selon la qualité et la marque. D’après un détaillant de fournitures scolaires à Analakely, les parents ont un large choix mais il vaut mieux comparer les prix avant d'en acheter. En général, un parent pourrait dépenser jusqu' à 500 000 ariary par enfant, s’il inscrit son enfant dans un collège d'enseignement privé.

Anatra R.



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Editorial

  • Le plus dur reste à faire !
    Désormais, le navire Madagasikara a de nouveaux dirigeants à compter d’hier vendredi 17 octobre 2025. Evidemment, cette présence massive des chefs de mission diplomatique au siège de la Haute Cour constitutionnelle à Ambohidahy suffit à clarifier la position de la communauté internationale qui, en fait, cautionne cette investiture. Et maintenant, tous les regards se fixent vers l’avenir de la Grande île. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, le plus dur reste à faire ! L’assistance composée d’invités de marque, des civils et militaires et des représentants de la communauté internationale a été prise pour témoins des engagements tenus par le Chef de l’Etat fraîchement investi. La Nation toute entière qui a suivi la cérémonie d’investiture retransmise en direct sur les deux chaînes nationales (RNM et TVM) prend note aussi des dits engagements. Un défi de Titan que les nouveaux maîtres du régime ne doivent jamais pris à la légère.

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