Publié dans Société

Création d’emplois - 43 start-up bénéficient d’un soutien financier

Publié le mardi, 20 août 2024

Début d’une aventure innovante et prometteuse. Le programme « Miary Digital » a été mis en place afin de stimuler l'innovation et la création d'emplois dans le secteur numérique. Avec une attention particulière portée sur les start-up, ce programme offre un soutien financier allant de 5.000 à 15.000 dollars à 43 cohortes d’entrepreneurs. Après un appel à projets qui a permis de recevoir 271 dossiers de projet et une sélection rigoureuse de ces dossiers, 47 startuppers ont bénéficié d’un accompagnement ainsi que des formations à l’entrepreneuriat numérique, l’élaboration d’un business plan, la gestion de projet, les finances d’entreprises, le marketing, … et ont fait l’objet d’évaluation technique et financière par des experts recrutés par un appel d’offres ouvert sur le plan international.

La phase pilote de « Miary Digital » se concentrera sur la Région d’Analamanga. Cette première cohorte a été marquée par la diversité des projets liés à l’Edtech, l’E-commerce, le Fintech, le Gaming, l’Agritech et bien d’autres encore. Nous sommes ravis de vous rappeler que le numérique est le nouveau secteur à fort potentiel économique soutenu par le Projet PIC 3.
Une subvention vitale
L'un des principaux objectifs de « Miary Digital » est de favoriser la création d'emplois formels et de revenus durables. En soutenant les porteurs de projets, ce programme cherche à renforcer l'économie locale à travers des initiatives numériques. Le programme d'incubation est structuré pour permettre aux entrepreneurs de recevoir des subventions qui peuvent être décisives pour le développement de leurs projets. Les subventions sont attribuées de manière compétitive, garantissant que seuls les projets les plus prometteurs bénéficient de ce soutien.
Les incubateurs joueront aussi un rôle clé dans la sélection des projets. Ce processus est conçu pour être compétitif, ce qui permettra de choisir les entrepreneurs les plus innovants et motivés. L'incubation s'étendra sur une période de 6 à 12 mois, durant laquelle les bénéficiaires auront accès à des infrastructures et des services de développement d'entreprise. Ces incubateurs fourniront aux porteurs de projets des infrastructures modernes et des services adaptés pour les aider à développer leurs entreprises. Tout cela inclut des formations spécifiques qui répondent aux besoins du marché numérique.
Un aspect essentiel du programme est le mentoring. Les entrepreneurs bénéficieront d'un accompagnement par des experts du secteur, ainsi que des possibilités de réseautage qui sont cruciales pour établir des connexions professionnelles et développer des partenariats. En somme, le programme « Miary Digital » représente une initiative significative pour soutenir les start-up dans le secteur numérique. Avec un soutien financier substantiel et un cadre d'incubation bien structuré, ce programme ambitionne de transformer des idées innovantes en entreprises viables, tout en contribuant à la création d'emplois dans la Région d'Analamanga.
Nikki Razaf

Fil infos

  • « Noelin’ny fitia » - Le Président Rajoelina inaugure les illuminations à Ambohijatovo
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa en tête des résultats provisoires à Tanà
  • Production d'électricité - Quadruplée en deux mandats de Rajoelina
  • Prix « Prince Albert II de Monaco » - La médaille d’argent au journaliste Rivonala Razafison
  • Corruption - Des biens mal acquis d’une valeur de 7,6 milliards d’ariary saisis par le BIANCO
  • Élections municipales et communales à Antananarivo - Publication des résultats provisoires ce vendredi 
  • Région d’Analamanga - Hery Rasoamaromaka veut mettre les bouchées doubles pour 2025
  • Actu-brèves
  • Primes aux athlètes - Les détracteurs jamais satisfaits!
  • Président Andry Rajoelina à Andekaleka - « Les critiques sont un engrais pour avancer »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

A bout portant

AutoDiff