Publié dans Société

Rapatriement d’espèces sauvages - 90 tortues ramenées des Comores n’ont pas survécu !

Publié le mardi, 20 août 2024

232 rapatriées. Ces tortues de l’espèce « Astrochelys Radiata », ramenées des Comores, ont débarqué par bateau à Mahajanga, jeudi dernier. Elles sont arrivées à Antananarivo en début de semaine. 142 d’entre-elles sont encore vivantes, tandis que les 90 autres sont mortes. Ces espèces rapatriées font partie des 400 tortues en provenance de Madagascar saisies à Moroni, le 6 juin dernier. Elles se trouvaient dans 3 cartons et allaient être expédiées en Tanzanie, selon les informations recueillies. « Après les tests et le suivi de santé, ces tortues seront gardées dans la réserve naturelle de Berenty, un endroit où elles pourront recevoir les soins adéquats en attendant leur relâchement en milieu sauvage », informe Max Andonirina Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). 

Le ministère de tutelle collabore étroitement avec la Fondation « Turtle Survival Alliance » (TSA) depuis le rapatriement jusqu’au retour dans l’habitat naturel des tortues saisies. La TSA se charge à la fois de leur réadaptation, soins et préparation à la réintroduction en milieu naturel.
Les animaux saisis en Thaïlande attendus
Rapatriés d’ici quelques jours. Les 48 lémuriens et 1.076 tortues radiées, saisis le 1er mai dernier par les autorités thaïlandaises, seront bientôt expédiés à Madagascar. Il a fallu respecter des procédures et fournir des preuves que ces espèces proviennent vraiment de la Grande île, selon les informations recueillies. Tous les scientifiques et autorités thaïlandaises ont pu l’attester. L’organe de gestion de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a aussi confirmé que ces animaux sont réellement endémiques dans le pays, à en croire le ministre de tutelle.
Lors de la visite d’une délégation du MEDD en Thaïlande, en juin dernier, elle a pu constater que les espèces sont maintenues dans de bonnes conditions. Aucun lémurien n’est malade. Quant aux tortues, moins de 10 % d’entre-elles sont décédées à cause du climat humide dans ce pays asiatique. « Nous avons effectué plusieurs mois de plaidoyer avec les pays destinataires de ces espèces en vue de leur rapatriement », avoue le numéro un du MEDD. Quoi qu’il en soit, le Gouvernement malagasy renforce l’application de la politique de « tolérance zéro » contre les trafics illicites de ressources naturelles. Les investigations et enquêtes s’enchaînent, avec l’implication de nombreux acteurs publics et privés...
P.R.

Fil infos

  • « Noelin’ny fitia » - Le Président Rajoelina inaugure les illuminations à Ambohijatovo
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa en tête des résultats provisoires à Tanà
  • Production d'électricité - Quadruplée en deux mandats de Rajoelina
  • Prix « Prince Albert II de Monaco » - La médaille d’argent au journaliste Rivonala Razafison
  • Corruption - Des biens mal acquis d’une valeur de 7,6 milliards d’ariary saisis par le BIANCO
  • Élections municipales et communales à Antananarivo - Publication des résultats provisoires ce vendredi 
  • Région d’Analamanga - Hery Rasoamaromaka veut mettre les bouchées doubles pour 2025
  • Actu-brèves
  • Primes aux athlètes - Les détracteurs jamais satisfaits!
  • Président Andry Rajoelina à Andekaleka - « Les critiques sont un engrais pour avancer »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

A bout portant

AutoDiff