Publié dans Société

Meurtre de Frédéric Marimoutou - Son enfant pris en charge par le consul honoraire de France

Publié le mardi, 20 août 2024

Le meurtre survenu à l'aube du lundi dernier de Frédéric Marimoutou (62 ans), ce directeur réunionnais d'une société exportatrice à Toamasina, soulève des vagues. Et l'affaire connait un rebondissement. La victime a vécu avec sa femme à Toamasina. Mais cette dernière était retournée à La Réunion depuis un certain temps, laissant temporairement sur place, et son mari, et leur enfant. A propos, il s'agit d'un petit européen de 6 ans né dans la Grande-île, mais que le couple a récemment adopté à Toamasina. On peut dire que ce garçon est l'unique proche du défunt réunionnais à vivre avec lui, ces derniers temps, c'est à dire durant la période ayant préludé à sa mort à Toamasina, et après le départ de sa femme.  Actuellement, le petit garçon est entre de bonnes mains, selon une source proche du dossier. En effet, l'enfant a été pris en charge par le consul honoraire de France.

Justement, c'est pour qu'il puisse s'occuper des différentes formalités d'adoption, qui a encore retenu Frédéric à Toamasina. Et en même temps que cela, il a dû également régler sa passation au niveau de l'entreprise. Mais le destin en a décidé autrement. C'était la mort qui était au rendez-vous.
Autre élément nouveau à l'affaire, la dépouille du sexagénaire sera bientôt rapatriée à La Réunion, selon une information divulguée par sa veuve, depuis sa résidence dans l'île voisine.
La victime était sur le point de regagner l'hôtel où elle a séjourné à Salazamay lorsqu'elle s'était fait mortellement agresser ainsi. Le ou les auteur(s) du crime lui ont tailladé le cou, laissant une horrible plaie, qui lui était fatale. D'après une source, ses documents personnels étaient intacts. Et que les tueurs auraient dû voler son argent, du moins s'il y en avait sur la victime. L'enquête suit son train.
Franck R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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