Publié dans Société

Assassinat d'un Réunionnais à Toamasina - Un jeune couple placé sous mandat de dépôt

Publié le vendredi, 30 août 2024

Plusieurs jours après le meurtre de Frédéric Marimoutou (62 ans), un rebondissement à l'affaire. Quatre suspects ont été officiellement arrêtés dans le cadre de l'enquête sur celle-ci. Il s'agit à la fois d'un ex- militaire « zazavao » de 22 ans et d'une jeune femme de 18 ans, qui n'est autre que la petite amie du premier, ainsi que deux agents de sécurité. Ces derniers ont été entrainés dans l'affaire, devant répondre de  leurs actes pour une accusation de non-assistance à personne en danger. Hier, les quatre larrons ont été déférés au Parquet, à la suite de quoi, l'ex « zazavao » et sa petite amie étaient finalement placés sous mandat de dépôt à la prison d'Ambalatavoahangy, en fin d'après-midi, hier. 

Cependant, aucune date n'a été communiquée pour leur prochaine comparution. De leur côté, les deux gardiens en cause ont obtenu une liberté provisoire. Ils travaillent à l'hôtel près duquel le meurtre de Frédéric Marimoutou, s'est déroulé.
Pour revenir sur le cas de cet ex-soldat, il a un lourd antécédent judiciaire. Il a été déjà emprisonné, toujours pour affaire similaire. De source policière, le « zazavao » aurait la fâcheuse habitude de servir justement de sa petite amie comme appât à des hommes aisés ou surtout étrangers à sortir avec elle, un moyen pour le couple en cause pour se faire de l'argent. C'est ce qui amène donc plus d'un à poser la question pour essayer de savoir si la victime n'a pas voulu se laisser faire ? Et que l'ex-militaire, devant l'échec de sa machination, aurait été poussé à assassiner Frédéric Marimoutou ? Seul le prochain procès des accusés apportera sûrement les éléments de réponse nécessaires.
Un bref rappel des faits à propos des circonstances de ce drame survenu la nuit du 18 août dernier, s'impose. La victime, qui fut directeur d'une société exportatrice à Toamasina,  était alors sur le point de rentrer, dans quelque temps, à La Réunion où son épouse l'y attend déjà lorsque la mort l'a tragiquement emporté. Dire que le malheureux a été encore retenu pour un certain temps à Toamasina pour diverses formalités dont celle de passation et de l'adoption de son enfant. Le soir du 18 août dernier donc, Frédéric, après avoir passé la soirée dans un restaurant, puis un bar locaux, allait regagner l'hôtel où il séjournait à Salazamay lorsqu'il s'était fait mortellement agresser ainsi en chemin. Le ou les auteur(s) du crime lui ont tailladé le cou, laissant une horrible plaie qui lui était alors fatale. D'après une source, ses documents personnels étaient intacts. Et que les tueurs ont piqué son argent, soit 200 000 ariary au minimum. L'enquête suit son cours.
Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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