Le censeur du lycée, Holiarisoa Ramananjanahary, souligne que ce système permettra aux entreprises d'incorporer directement les jeunes formés dans leur « workforce » après leur formation. L'objectif principal est de fournir au marché des techniciens qualifiés, immédiatement opérationnels dans un secteur en pleine expansion.
La ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Marie Marcelline Rasoloarisoa, a précisé que ces techniciens seront capables de proposer des solutions adaptées aux défis énergétiques de Madagascar. La pertinence de cette formation est d’autant plus prononcée, compte tenu de l’augmentation du nombre de centrales solaires au pays, ce qui nécessitera un nombre croissant de professionnels qualifiés.
Expansion de la formation à travers l’île
L'initiative au LTP d’Alarobia est déjà suivie par une formation similaire prévue au LTP de Toliara, en collaboration avec le projet Promotion de l’électrification rurale par les énergies renouvelables (PERER) initié par l’Agence de coopération allemande (GIZ). Cette extension montre l'engagement à long terme et la vision ambitieuse de l’intégration des énergies renouvelables dans le système éducatif et économique de Madagascar. La cheffe de la coopération économique à l’ambassade d’Allemagne, Antje Gollner-Scholz, a affirmé que l'initiative n'était que le début d'une coopération plus vaste dans le domaine de l'énergie renouvelable. Avec l'implication des agences de coopération allemande telles que la KfW et la GIZ, le soutien international fait partie intégrante de la stratégie de développement durable à Madagascar.
En formant des jeunes et en répondant aux besoins du marché, cette initiative contribue non seulement à créer des emplois, mais également à renforcer les capacités du pays à faire face à ses défis énergétiques.
Nikki Razaf