Publié dans Société

Energies renouvelables - Engouement des jeunes pour la formation en photovoltaïque

Publié le dimanche, 01 septembre 2024

En réponse aux défis énergétiques, le solaire a de plus en plus la cote comme solution et les jeunes veulent connaître les dessous de cette technologie. Dans ce contexte, le Lycée technique professionnel (LTP) d’Alarobia se démarque en instituant une formation destinée à former des techniciens en solaire photovoltaïque, répondant ainsi aux besoins croissants du marché de l'énergie renouvelable. Cette initiative, qui séduit déjà une centaine de jeunes, marque le début d'une nouvelle ère de collaboration entre l'éducation technique et le secteur privé pour favoriser l'emploi et la durabilité énergétique. La formation en solaire photovoltaïque sera dispensée sur une période de huit mois, avec un rythme alterné de 40 % d'enseignement théorique au LTP d’Alarobia et 60 % de pratique en entreprise auprès de partenaires du programme.

Le censeur du lycée, Holiarisoa Ramananjanahary, souligne que ce système permettra aux entreprises d'incorporer directement les jeunes formés dans leur « workforce » après leur formation. L'objectif principal est de fournir au marché des techniciens qualifiés, immédiatement opérationnels dans un secteur en pleine expansion.
La ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Marie Marcelline Rasoloarisoa, a précisé que ces techniciens seront capables de proposer des solutions adaptées aux défis énergétiques de Madagascar. La pertinence de cette formation est d’autant plus prononcée, compte tenu de l’augmentation du nombre de centrales solaires au pays, ce qui nécessitera un nombre croissant de professionnels qualifiés.
Expansion de la formation à travers l’île
L'initiative au LTP d’Alarobia est déjà suivie par une formation similaire prévue au LTP de Toliara, en collaboration avec le projet Promotion de l’électrification rurale par les énergies renouvelables (PERER) initié par l’Agence de coopération allemande (GIZ). Cette extension montre l'engagement à long terme et la vision ambitieuse de l’intégration des énergies renouvelables dans le système éducatif et économique de Madagascar. La cheffe de la coopération économique à l’ambassade d’Allemagne, Antje Gollner-Scholz, a affirmé que l'initiative n'était que le début d'une coopération plus vaste dans le domaine de l'énergie renouvelable. Avec l'implication des agences de coopération allemande telles que la KfW et la GIZ, le soutien international fait partie intégrante de la stratégie de développement durable à Madagascar.
En formant des jeunes et en répondant aux besoins du marché, cette initiative contribue non seulement à créer des emplois, mais également à renforcer les capacités du pays à faire face à ses défis énergétiques.
Nikki Razaf

Fil infos

  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
  • Président Andry Rajoelina - « Exploiter nos ressources minières est la seule issue pour sortir la population de la pauvreté »
  • Déclarations du colonel Patrick R. - La polyclinique d’Ilafy rétablit la vérité
  • Intervention télévisée - Le Président attendu sur plusieurs sujets cruciaux
  • ACTU-BREVES
  • Tiavina Murah Carène - La lolita malagasy n’est plus
  • Conduite en état d'ivresse et excès de vitesse - Un Chinois décime toute une famille
  • Irrégularités dans l’utilisation de fonds publics - La Cour des comptes d’Antananarivo épingle plusieurs Communes
  • Sommet de la SADC 2025 - Une mission préparatoire à Madagascar pour assurer le succès
  • Bangladesh - Un lémurien en cours de transfert à Antananarivo

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

A bout portant

AutoDiff