Publié dans Société

Assaut meurtrier de bandits à Soavinandriana - Une famille endeuillée par la perte de son chef

Publié le mardi, 03 septembre 2024

Le District de Soavinandriana - Itasy a été le théâtre d'un fait sanglant, lundi soir dernier. Là, des bandits équipés d'armes à feu et autres s'étaient attaqués aux membres d'une famille à leur domicile. C'est le chef de famille qui a payé le plus lourd tribut à cette agression, qui a d'ailleurs débouché sur sa mort.
Mais ses proches n'étaient pas non plus épargnés. La plupart d'entre eux fut grièvement blessée. Cependant, le nombre des victimes n'a pas été communiqué.

Les agresseurs ont frappé leur sale coup alors que les victimes étaient déjà couchées. Sans aucune autre forme de procès, ils ont forcé la porte principale pour surprendre ces dernières dans leurs lits. Pendant que les intrus ont soumis les locataires sous la menace, leur intimant l'ordre tout ce qui leur est en possession tels qu'argent liquide et autres biens, le chef famille, bravant la mort, a essayé de s'opposer aux agresseurs. Mais à un contre dix, le malheureux n'a aucune chance de s'en sortir vivant contre des adversaires en surnombre, qui plus est, armés.
De leur côté, l'épouse de la victime ainsi que les autres occupants de la maison ont été battus et reçu une raclée, occasionnant ainsi de sérieuses blessures.
Une fois que les malfaiteurs ont eu ce qu'ils voulaient, c'est-à-dire le butin, ils ont finalement déguerpi. Personne n'a osé lever le petit doigt, du moins tenter une quelconque action risquée afin d'empêcher les assaillants fuir.
Ce n'était que plusieurs moments après que les voisins des victimes, eux aussi traumatisés, ont donné l'alerte aux Forces de l'ordre. Rapidement, la recherche et le ratissage de la Région furent déclenchés tandis que les blessés ont été évacués à l'hôpital. Il s'agit  d'un assaut meurtrier, la énième du genre, jamais enregistré, et seulement en l'espace de quelques semaines. L'enquête, qui est l'apanage de la Police, suit son cours.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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