Publié dans Société

Exploitations et abus sexuels 
- Un Français et sa compagne malagasy jetés en prison

Publié le dimanche, 08 septembre 2024



Vendredi dernier, et ce, à la suite d'une investigation du service de la cybercriminalité de la Police, un ressortissant français de 54 ans et sa compagne malagasy ont été placés sous mandat de dépôt pour une affaire supposée de proxénétisme et une présumée traite de femmes. Les suspects furent arrêtés à Ambohibao, le 3 septembre dernier, selon la Police. « Se trouvant longtemps dans le viseur des Forces de l’ordre, le Français fut arrêté à sa descente d'avion à l'aéroport d'Ivato », confie la Police. C'était aussi dans ces circonstances que son amie malagasy venue l'accueillir à son arrivée au pays, fut arrêtée en même temps que lui. 
Dans les mêmes explications fournies par les policiers, le quinquagénaire français serait à la recherche de chairs fraiches, des filles vierges pour assouvir ses fantasmes sexuels. Et qu'il aurait bénéficié de la complicité de sa compagne malagasy, également dans la cinquantaine, dans cette quête. Celle-ci serait en charge de la mission d'emmener les filles à l'hôpital pour un contrôle médical. Le français en cause privilégierait les filles vulnérables, à qui il aurait promis d'emmener à l'étranger, selon toujours la Police. « Pour sa défense, la quiquagénaire a argué le fait qu'elle est ménopausée, alors que son compagnon français veut des enfants d'elles. D'où la décision du couple pour chercher des jeunes femmes capables d’enfanter.  Et que tous deux ne font donc pas une traite de jeunes femmes », explique encore cette source policière au sujet de la femme suspecte.
Pour revenir à son ami français, il aurait l'habitude de faire des va-et-vient entre la France et la Grande île, et ce, depuis 2018. Or, une vérification ultérieure de son téléphone portable a permis d'avoir une idée claire sur son contenu plutôt à caractère pornographique, mettant en cause des jeunes femmes malagasy. « J'ai comme principe d'aider les personnes qui sont dans le besoin », se serait-il défendu. Enfin, c'est l'une des victimes du français qui a dénoncé le couple.
Franck R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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