Publié dans Société

Sommet de l’avenir - Les actions climatiques et les jeunes mis en avant !

Publié le mardi, 24 septembre 2024

Faire entendre la voix de la jeunesse malagasy. Des ministres et six jeunes provenant de Madagascar sont actuellement à New York (Etats-Unis), et ce depuis quelques jours. Ils participent aux journées de l’action et au Sommet de l’avenir se déroulant au siège des Nations unies. Une occasion de participer à diverses sessions thématiques ainsi que de faire une déclaration des jeunes, élaborée quelques mois auparavant. Le ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Max Andonirina Fontaine, a pris part à une session organisée par le Bureau des Nations unies en charge de la jeunesse.

Il a souligné l'importance de l'intégration des jeunes dans les politiques de décision. En tant que jeune ministre, il a témoigné de son engagement en matière d'actions climatiques, notamment par la signature récente de la Déclaration sur l’enfance, le climat et la jeunesse avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), ou le dernier programme avec le Fonds monétaire international, axé sur les financements climatiques.

Le numéro Un du MEDD également fait part de la nécessité de réaliser une prospective stratégique afin de construire un monde durable pour les générations futures. Pour ce faire, il faut se projeter sur les réformes nécessaires ainsi que la manière de financer les stratégies climatiques. En tant que pays particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique, Madagascar reste très actif dans ses actions à travers la reforestation ou encore les initiatives en matière d'énergies renouvelables. Aussi, le ministre de tutelle a informé que « les églises restent les seules infrastructures maintenues après le passage des cyclones. Des écoles résilientes devraient ainsi être construites, dans un souci de protéger les jeunes ».

Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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