Publié dans Société

Insécurité et embouteillages dans la Capitale - Les 900 caméras de surveillance opérationnelles

Publié le vendredi, 04 octobre 2024

Sécurisation de la ville et lutte contre les bouchons. Tels sont les objectifs principaux de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) dans le cadre de l’installation des caméras de surveillance dans les six Arrondissements de la Capitale. Le centre opérationnel de commandement de la CUA, sis à l'hôtel de ville, Analakely, a été inauguré hier. Il est opérationnel 24 heures sur 24.

 

Selon Harilala Ramanantsoa, présidente de la délégation spéciale (PDS) de la Commune urbaine d’Antananarivo, ces caméras de surveillance seront utilisées afin de diminuer les embouteillages dans la ville. « A tout moment, les techniciens et les policiers municipaux pourraient communiquer directement entre eux pour libérer tels ou tels axes », explique-t-elle.

Le centre de commandement de la CUA est aussi ouvert à tous les citoyens qui ont besoin d'aide, concernant entre autres l’identification des criminels, les délits de fuite, les accidents de la circulation. Mais pour accéder aux séquences, une ordonnance du Tribunal est nécessaire. Comme la norme internationale l’exige, la loi considère que les enregistrements d’images issues des caméras de surveillance ne doivent pas être conservés plus de 90 jours, sauf en cas d’enquête ou de poursuite judiciaire. A part la gestion de la mobilité urbaine, le ramassage des ordures dans la Capitale, ces caméras, installées dans plus de 300 sites, sont aussi nécessaires pour faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers en cas de danger. Ces derniers pourraient y voir la fluidité de la circulation ou encore la voie rapide. Ces caméras sont à la disposition de la Gendarmerie nationale et du Commissariat central.

Afin de renforcer leur compétence, les agents de la Police municipale ainsi que les techniciens de la CUA suivent une formation dans l’usage et l’exploitation des matériels.

Ce projet est le fruit d’une collaboration avec le ministère du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications dans le cadre de la mise en place du programme baptisé « Modernisation des réseaux de télécommunication à Madagascar ».  Parallèlement à cela, la CUA a reçu un don composé de 100 lampes « Cobra » afin d’éclairer les zones rouges en matière d’insécurité dans la ville.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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