Publié dans Société

Insécurité à Toliara - Double élimination de suspects armés

Publié le jeudi, 10 octobre 2024

Des coups de feu ont été entendus tôt hier matin, à Toliara. En effet, il s'agissait d'une opération policière musclée en vue de contrecarrer les actions néfastes menées par des malfaiteurs armés, et qui s'acharnaient sur un piéton à Tsongobory. Ils étaient 5 à perpétrer cette agression mais deux d'entre eux ont finalement trouvé la mort à l'issue de leurs affrontements avec la Police. Ce qui fait que les trois autres bandits rescapés à ces échanges de tirs, ont réussi à se faire la belle, et sont activement recherchés.

Et pourtant, les agresseurs ont déjà réussi à faire main basse sur une somme d'argent que la victime avait en sa possession. Dans leur débandade, les agresseurs ont dû alors abandonner le butin. De source policière, cela fait longtemps que le gang armé en cause est recherché par les services de Police à Toliara.

En cause, il serait l'auteur d'une série d'autres attaques armées similaires ayant terrorisé les habitants de la cité du soleil. La dernière en date concernait l'agression d'un commerçant indopakistanais. Les Forces de l'ordre ont alors mis en place une stratégie afin de traquer les 5 larrons et espérer les faire tomber dans leur filet. Mais chaque fois que la Police met en action ses plans, les malfrats réussissent toujours à filer d'entre les mailles celui-ci. Il a donc fallu attendre les méfaits d'hier matin, l’ énième de cette série, pour que la Police ait pu finalement marquer un coup d'arrêt aux forfaits de ces assaillants, du moins en éliminant deux d'entre eux.

Après la ville de Toamasina, les agressions ensanglantent souvent Toliara. Mais entre ces deux villes, il y a un dénominateur commun : personne n'est à l'abri des actes de banditisme à certaines heures du matin ou du soir. Mais ces cités sont souvent aussi le théâtre des agressions parfois meurtrières, même en plein jour, et ce, en dépit des actions et autres patrouilles des Forces qui quadrillent, jour et nuit,  ces deux villes dont l'une à l'Est, et l'autre dans le Sud-Ouest du pays.

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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