Publié dans Société

Gabegie dans les taxis-be - La Police nationale renforce la surveillance

Publié le jeudi, 10 octobre 2024



La population se plaint chaque jour du non-respect du cahier des charges perpétré par les taxis-be exerçant dans la Commune urbaine d'Antananarivo et ses périphéries. Les passagers se plaignent chaque jour de différents problèmes : parcours à mi-chemin, surplus dans le tarif, transfert des passagers, non-respect des heures de travail.
Dès la fin de l'après-midi, la majorité des transporteurs disparaissent de la ligne, et ce malgré le fait que des centaines de passagers sont bloqués au niveau des arrêts de bus, sans parler de l’insécurité qui règne dans la soirée. Ceux qui habitent loin sont les plus lésés. Soit ils paient le double du tarif, soit ils rentrent à pied. D'ailleurs, la plupart d’entre eux sont déjà traqués par les aide-chauffeurs. « Je prends toujours la même ligne tous les jours et les transporteurs me font des insultes, une fois que je rentre dans le bus », se plaint une passagère.
Afin d’assurer la sécurité des citoyens, des mesures ont été prises à l’encontre des chauffeurs de bus qui ne respectent pas le cahier des charges. La surveillance exercée par la Commune urbaine d'Antananarivo se poursuit à travers la Direction des transports et de la mobilité urbaine (DTMU), en collaboration avec la Police nationale. Une décision qui a satisfait la population. « Nous souhaitons que la CUA surveille les lignes 137, 172, 187 et F qui sont parmi les contrevenantes. La population souffre tellement dans la matinée ou en fin de soirée. D'autant plus que la plupart des pointeurs au niveau des arrêts de bus sont des gens corrompus », raconte un passager.
Effectivement, bon nombre de taxis-be dictent leurs lois. Ils ne font que bon leur semble. Dernièrement, des chauffeurs d’autobus la ligne 154 reliant la ville avec Tanjombato ont fait une grève au niveau du terminus. Ils refusent de faire la contre-visite de leurs véhicules, en craignant que ceux-ci soient déclarés « inaptes ». En effet, la majorité des bus circulant dans la capitale sont dans un mauvais état : des chaises abîmées, des feux qui ne marchent plus, sans parler des vitres latérales et du non-confort à l’intérieur du véhicule. Malgré les multiples avertissements de la Commune et des forces de l'ordre, rien n'a changé pour les transporteurs. Chaque jour, plusieurs chauffeurs voient leurs papiers confisqués tandis que des véhicules sont mis en fourrière. Cependant, la gabegie au niveau des autobus est loin de s’arrêter.
La plupart des conducteurs de taxi-be n'honorent pas leurs responsabilités, notamment les horaires de travail, le respect des arrêts de bus,... Cependant, le transport en commun est un service d’utilité publique.
Anatra R.

Fil infos

  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Evêques de Madagascar - Mise en garde contre la vengeance et la violence
  • Infrastructures de la JIRAMA - Plusieurs sites stratégiques sous haute surveillance
  • Affaire SMGD-CNAPS - 11 personnes présentées au PAC
  • Affaire CNaPS – SMDG - L’ancien DG Rakotondraibe Mamy sort de son silence
  • Epouse de Naina Andriantsitohaina - Des activistes dénoncent sa garde à vue
  • Collectivités territoriales - Les maires de Madagascar unis contre les actes d’intimidation

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mieux … !
    Sauf contre temps, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo va présenter le programme du Gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 18 novembre 2025. Il s’agit d’un exercice « rituel » dicté par la Constitution. En effet, en vertu de l’Art. 99 de la Loi fondamentale comme suit : « Dans les trente jours de sa nomination, le Premier ministre présente son programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat au Parlement qui peut émettre des suggestions. » Ainsi donc, c’est une obligation constitutionnelle au cours de laquelle l’Exécutif se plie devant les représentants du peuple et se donne de tous les efforts afin que les concitoyens soient à la première loge de ce que le Gouvernement compte entreprendre pour assurer et offrir le maximum d’opportunités à la Refondation de la République Malagasy.

A bout portant

AutoDiff