Publié dans Société

Femmes engagées à Madagascar - Déconstruire le stéréotype des femmes dès le plus jeune âge

Publié le jeudi, 24 octobre 2024

La question de la place des femmes et des jeunes filles dans le système éducatif à Madagascar revêt une importance cruciale. Elle soulève des enjeux sociaux, économiques et politiques qui affectent non seulement les individus, mais aussi le développement global de la société malagasy. Le projet « Femmes Engagées à Madagascar », organisée par le programme de l’Union européenne d’appui à l'émancipation de la femme et de lutte contre les violences basées sur le genre, ayant débuté à l’université d’Antananarivo, vise à aborder ces questions fondamentales à travers une série de dialogues.

Cet événement a pour but d'éclairer les défis spécifiques rencontrés par les femmes dans le domaine de l'éducation, du primaire à l'université, tout en promouvant un échange constructif sur les droits humains et l'engagement des femmes. Bien que des progrès aient été réalisés ces dernières années, comme une augmentation du taux de scolarisation des filles, des disparités subsistent encore notamment en matière de réussite académique et d'accès à l'enseignement supérieur. Pour cette première, la Professeure Lova Randriatavy, enseignante en Droit public à la Faculté de Droit et de Sciences politiques, a animé le dialogue avec 30 étudiantes et étudiants. En plus, Roland Kobia, ambassadeur de l’UE à Madagascar, et la directrice générale du ministère de la Population et des Solidarités ont également honoré l’évènement de leur présence. L’ambassadeur de l'Union européenne à Madagascar a souligné l'importance de la sensibilisation dès le plus jeune âge pour maximiser les chances de succès en matière d'éducation des filles. Cette approche est essentielle pour déconstruire les stéréotypes de genre et promouvoir l'égalité. Des programmes éducatifs et de sensibilisation, tant au niveau communautaire qu'institutionnel, sont nécessaires pour éduquer les familles et les communautés sur l'importance d'une éducation équitable. Cette table ronde ne s’arrêtera pas à Antananarivo, mais s’étendra dans les autres universités de la Grande île prochainement.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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