Publié dans Société

Filets de sécurité et de résilience - Plus de 1 177 000 personnes bénéficiaires 

Publié le jeudi, 24 octobre 2024

Le projet Filets sociaux de sécurité (FSS) arrive à son terme tandis que le projet Filets de sécurité et de résilience (FSR) bat son plein. Plus de 1 177 000 ménages vulnérables bénéficieront de ces programmes de protection sociale non contributive dont 281 000 nouveaux ménages soutenus à travers les programmes classiques, et plus de 671 600 autres par le biais des programmes d’urgence en réponse aux chocs. Le projet FSR intervient dans 23 Régions de Madagascar, de 2023 jusqu' en 2027, en offrant aux familles les plus démunies les moyens d’améliorer leurs conditions de vie et de renforcer leur résilience, à travers le développement du capital humain et la création d’activités génératrices de revenus. Les filets sociaux favorisent l’égalité des chances pour tous. En améliorant les compétences productives et financières des communautés vulnérables, ces programmes promeuvent l’inclusion économique et sociale  et favorisent l’accroissement des actifs productifs.

Dans la mise en œuvre du projet FSR, les actions de développement appelées « mesures d’accompagnement » constituent les piliers de la résilience. Par le biais de sensibilisation et d'ateliers éducatifs, les acteurs bénéficiaires adoptent les pratiques pour le bien-être familial. A travers des formations techniques sur l’agriculture, les ménages bénéficiaires diversifient leurs sources de revenus et s'engagent dans les activités économiques pérennes pour être plus autonomes. Par ailleurs, l’engagement citoyen et la coopération au sein des communautés sont stimulés par les activités de dynamique communautaire. « Le FSR est une continuité du projet de filets sociaux de sécurité. Il reprend les mêmes programmes incluant les filets sociaux productifs, transfert monétaire pour le développement humain ainsi que les activités de réponses aux chocs. La mise en œuvre de FSR contribue à accroître l'accès des ménages extrêmement pauvres aux services de protection sociale. Ce programme a pour objectif d’améliorer leur qualité de vie, rehausse le capital humain et soutient la croissance économique à long terme », soutient le directeur général du ministère de la Population et des Solidarités, Ghisbert Rivomanana. 

Le projet FSR est coordonné par le ministère de la Population, financé par la Banque mondiale, à travers une enveloppe de 250 millions de dollars et mis en œuvre par le Fonds d’intervention pour le développement (FID).

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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